La primatologue britannique, Jane Goodall connue pour ses travaux sur les chimpanzés, est de passage cette semaine dans la Cité-État, dans le cadre de la « ConservAction Week » lancée par l’Institut Jane Goodall de Singapour pour qui « ensemble, nous pouvons agir pour la préservation. »

« Nous avons la chance d’avoir Dr. Jane Goodall parmi nous alors que nous lançons nos deux programmes de conservation et d’éducation à un moment où Singapour accorde à juste titre davantage d’attention au changement climatique et à l’importance de la protection de notre environnement naturel », explique Dr. Andie Ang, présidente de l’Institut Jane Goodall de Singapour.

Jane Goodall participe donc dès aujourd’hui au lancement de ces deux programmes clés en matière de préservation de l’environnement et d’éducation. Le premier, « No Feeding Campaign », vise à aider les personnes à coexister avec les macaques gris à longue queue. Le second, « Plant for Hope » s’attèle à préserver la nature et restaurer l’habitat naturel des animaux. Demain soir, Jane Goodall animera également une conférence ouverte au public sur le thème « Vivre en harmonie avec la nature et la faune » au NUS University Cultural Centre.

Jane Goodall, l’activiste

La Messagère de la Paix pour l’ONU depuis 2012 se consacre depuis des décennies à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Âgée de 85 ans, Jane Goodall qui se définit elle-même comme activiste, voyage 300 jours par an à travers le monde afin d’encourager les jeunes à œuvrer pour un changement positif pour la planète. 

« Seulement si nous comprenons, nous pouvons nous inquiéter. Seulement si nous nous soucions, nous aiderons. Seulement si nous aidons, nous serons sauvés », a-t-elle rappelé hier soir lors d’une conférence de presse.

Alors, Jane Goodall raconte ses histoires au milieu des « chimp » de Gombe en Tanzanie où elle a vécu pendant 40 ans et partage ses découvertes scientifiques. C’est elle, la première à affirmer que les chimpanzés qu’elle a tant observés au point de leur donner des noms, utilisent et fabriquent des outils pour se nourrir.  

Dès 1977, l’environnementaliste décide de fonder le 1erInstitut qui porte son nom pour promouvoir l’étude et la préservation des chimpanzés dans la nature. Depuis, plus d’une trentaine d’Instituts ont été créés à travers le monde. Celui de Singapour a ouvert ses portes en 2007 et s’efforce d’agir pour que l’Homme et la Nature cohabitent durablement sur l’île.

« Il est important de transmettre le message de la vie en harmonie avec la nature et la faune à Singapour, où nous vivons à proximité des forêts et des animaux. Nous devons apprendre à coexister harmonieusement avec nos voisins sauvages », précise la primatologue singapourienne Dr. Andie Ang.

L’importance de la préservation à Singapour

A Singapour, il existe d’ailleurs deux espèces de singes : les macaques à longue queue et les Langurs -plus exactement Raffles’ Banded Langurs. Ces derniers, une espèce endémique de Singapour et Johor, sont en danger critique d’extinction. Il n’en resterait plus qu’une soixantaine dans la jungle de Singapour.

« Nous devons travailler en étroite collaboration avec les agences gouvernementales pour faire en sorte que nos forêts restantes puissent être préservées autant que possible et que les fragments de forêt puissent être reconnectés », explique Dr. Andie Ang.

Pour cette jeune femme de 34 ans qui a rencontré Jane Goodall en 2011, juste avant de commencer son doctorat au Colorado, « le domaine de la primatologie pour les femmes scientifiques n’est pas facile et le courage (de Jane Goodall, ndlr), sa patience et sa persévérance m’ont inspirée dans la poursuite de mes rêves. » 

Le week-end prochain sera plutôt baroque !  Deux évènements musicaux organisés dans le cadre du festival Voilah! seront présentés par Sing’Baroque, la nouvelle académie de musique baroque à Singapour.

Le premier concert aura lieu vendredi 15 novembre, à la « School of the Arts, Concert Hall ». L’opéra-ballet intitulé « Les Éléments » dans lequel le roi Louis XV dansa en 1721, sera interprété dans une version de chambre par l’ensemble français « Les Surprises », dirigé par le chef Louis-Noel Bestion de Camboulas. Cet opéra est l’une des œuvres les plus importantes du 18èmesiècle en France pour le répertoire baroque.

Le second, « La Balade des Oiseaux » se déroulera dimanche 17 novembre, au jardin botanique. Un ornithologue et deux musiciens -dont un violoniste- emmèneront le public dans une promenade matinale et musicale à l’écoute du chant des oiseaux, un thème important dans l’histoire de la musique. 

« La Balade des Oiseaux » est une promenade musicale organisée par Sing’Baroque dimanche 17 novembre dans le cadre du Festival Voilah!

L’académie de musique Sing’Baroque

L’objectif de Sing’Baroque est de promouvoir à Singapour la musique baroque, apparue au tout début du 17ème siècle en Italie et qui se diffusa ensuite au cours du 17e et du 18ème siècle dans le reste de l’Europe. 

C’est l’année dernière que le Français, Arnaud de Fontgalland décide de fonder cette académie de musique baroque, un projet qui lui tient à cœur. 

Pour se consacrer à sa passion qu’il veut partager avec le plus grand nombre, ce claveciniste et organiste qui a mis la musique de côté pendant plus de vingt ans, s’est lancé dans l’aventure après avoir démissionné d’une grande société multinationale. « Je souhaite que les Arts et la musique aillent vers les gens plutôt que l’inverse », explique cet amoureux de la musique.

« La musique baroque qui a été redécouverte il y a 40 ans est la plus susceptible de plaire à un public qui n’écoute pas la musique, confie-t-il, car c’est une musique vivante, rythmée et chantée qui donne la primauté à la parole et fait place à l’improvisation. »

« Le Baroque c’est rock ! » conclut Arnaud de Fontgalland.

Pour plus d’information :

  • « Les Éléments », opéra -ballet, le 15 Novembre à 19h30, School of the Arts Concert Hall.
  • « La balade des Oiseaux », le 17 Novembre à 8h, Botanic Gardens. Point de rendez-vous : Tyersall Visitor Centre (près de la Learning Forest)

C’est ce soir que le violoncelliste français Gautier Capuçon, venu pour la première fois à Singapour, donnera le coup d’envoi du festival Voilah! 2019, lors d’un concert à l’Esplanade, accompagné par le Singapore Symphony Orchestra et dirigé par le chef d’orchestre russe Vladimir Ashkenazy. 

Pour cette édition, le « France Singapore Festival » qui se tiendra jusqu’au 17 Novembre a été réimaginé pour mettre davantage à l’honneur les collaborations entre la France et Singapour dans les domaines aussi variés que la musique, le cinéma, la littérature, les arts visuels, l’éducation, les sciences, le sport, la gastronomie, le tourisme… 

Pour l’Ambassadeur de France à Singapour, Marc Abensour, « Voilah! atteste des liens forgés entre nos deux nations et sa programmation diversifiée est une célébration de la force de notre amitié à travers des décennies d’étroite collaboration dans différents secteurs. C’est pourquoi nous pensons que le festival appartient autant aux Singapouriens qu’aux Français, et nous espérons développer Voilah! comme une avenue pour de nouvelles idées qui ne peuvent être rendues possibles que lorsque nos communautés se réunissent. »

Ainsi chaque évènement -une cinquantaine environ- programmé est organisé par une institution ou une entité singapourienne. Et les partenaires tels que le National Museum of Singapore, l’ArtScience Museum, le NUS Museum, le Singapore Writers Festival, le Science Centre, le National Design Centre ou encore Gardens by the Bay sont nombreux.

Janice Koh, la marraine du festival

La marraine du festival Voilah ! 2019 est l’actrice singapourienne Janice Koh. Celle qui a interprété le rôle de Felicity Leong -la tante de Nicholas Young- dans le film « Crazy Rich Asians » de Jon Chu a également joué en 2018 dans la pièce de théâtre « La réunification des deux Corées » co-produite par TheatreWorks Singapore et le Centre Dramatique National de Tours. 

« Avoir eu le privilège de travailler dans une production qui impliquait à la fois des partenaires singapouriens et français, j’ai personnellement expérimenté comment la collaboration culturelle peut fournir de précieuses plateformes de dialogue et d’échange et, en fin de compte, aider à établir des passerelles entre différentes communautés », explique Janice Koh.

Le French Film Festival 

Cette année, la 35èmeédition du French Film Festival est organisée sous le patronage de Voilah!. Du 4 au 17 novembre, plus de 25 films seront présentés parmi lesquels des comédies comme « Made in China » ou « les Crevettes pailletées », des romances avec « Deux moi » et « Mon Inconnue » ou des drames tels que « les Drapeaux de Papier » et « Hors Normes ».

Le 16 novembre sera également projeté le documentaire « Jean Vanier, le Sacrement de la tendresse », réalisé en 2018 par Frédérique Bedos. Ce long-métrage consacré au fondateur de l’Arche qui est décédé en mai dernier devrait être suivi d’un échange sur le thème du handicap.

Enfin, Voilah! 2019 c’est aussi des expositions, des concerts, des conférences, des dégustations gastronomiques, des balades ou des spectacles en plein air… de quoi satisfaire la curiosité de tous.  

L'année du Cochon
L'année du Cochon

Les festivités du Nouvel an chinois se poursuivent encore, et la nouvelle année lunaire qui s’achèvera le 24 janvier prochain, se place sous le signe du cochon, comme les années 2007, 1995, 1983, 1971, 1959, 1947, 1935…

Selon la légende chinoise, lors d’une course lancée à l’initiative de l’Empereur de Jade, les douze premiers animaux à franchir la rivière se sont vu attribuer une année, par ordre d’arrivée. Le cochon qui termine le dernier de la compétition, derrière le chien, devient ainsi le douzième animal du zodiaque chinois.

Des personnalités aussi célèbres que Lee Kuan Yew, Hillary Clinton et Arnold Schwarzenegger ont le cochon comme signe astrologique. 

Singapour Le Mag a interviewé Tan Khoon Yong, Grand maître Feng Shui, qui est le premier à avoir obtenu ce titre prestigieux à Singapour en 2008. Il a aussi étudié la géomancie chinoise et a créé le centre « Way Chinese Geomancy Centre », en 1984  à Singapour. De renommée internationale, Tan Khoon Yong a également reçu en 1999 la médaille du Service public des mains du président singapourien, Sellapan Rama Nathan.

Tan Khoon Yong, Grand maître Feng Shui
Le Grand Maître du Feng Shui Tan Khoon Yong

Quelles sont les caractéristiques des personnes nées l’année du cochon ?

Tan Khoon Yong: Les personnes appartenant au signe du cochon sont fermes, directes, amicales et dignes de confiance. Elles sont également raisonnables et économiquement avisées. Après avoir appris à connaître les cochons, vous réaliserez qu’ils sont axés sur les gens et compatissants. Ils sont fiables et accordent souvent la priorité aux besoins des autres avant les leurs, apportant un coup de main à ceux qui en ont besoin chaque fois qu’ils le peuvent. En tant que tels, les cochons peuvent facilement gagner la confiance de ceux qui les entourent. Ils sont également sensibles aux chiffres, ce qui en fait d’excellents planificateurs financiers.

Quelles sont vos prévisions pour cette nouvelle année du Cochon ?

Tan Khoon Yong: L’année du cochon peut être imaginée comme un voyage allant d’une mer agitée vers de doux rivages dorés. Une fois que vous avez atterri, le soleil et la chaleur sont à votre disposition. Dans le même temps, un entrepôt rempli de riz vous attend pour vous préparer aux jours de pluie. Cette année est une année avec des éléments d’eau forts et des éléments terrestres faibles gouvernés par l’Etoile Blanche 8 (les étoiles représentent une masse d’énergies avec des attributs, ndlr), indiquant que l’année sera pleine de richesse et d’opportunités, mais que le chemin est rempli de défis et d’inconnues. Pendant que vous profitez de la vie, veillez à votre santé.

N’oubliez pas, quels que soient les problèmes que vous rencontrez, d’aider les autres et travailler ensemble pour atteindre vos objectifs. Lorsque vous vous portez bien, restez concentré et reconnaissant. Lorsque le courant est contre vous, accrochez-vous à vos rêves et serrez les dents pour surmonter toutes les difficultés, vous finirez par réussir.

Plus précisément, quelles sont vos prévisions pour Singapour ?

Tan Khoon Yong: 2019 est une année au-dessus de la moyenne pour Singapour, le développement sera stable dans tous les secteurs. Les maisons faisant face au nord ou au sud connaîtront une immense chance et des percées dans les carrières sont à prévoir.

Cette année, les régions de l’est, de l’ouest et du centre de Singapour – Jurong West, Bukit Panjang, Bishan, Pasir Ris, etc. – prospéreront sous les effets positifs des Etoiles Blanches, avec des opportunités de carrière et de richesses qui les attendent en 2019!

Cependant, les habitants de Punggol et de Pulau Ubin devront se méfier des effets négatifs de l’Etoile Noire 2. Faites attention à votre santé et faites un bilan de santé complet lorsque vous êtes libre. Il est préférable d’éliminer les problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent des problèmes à part entière.

C’est aujourd’hui que s’ouvre à l’Asian Civilisations Museum (ACM) l’exposition consacrée à Sir Stamford Raffles intitulée « Raffles in Southeast Asia : Revisiting the Scholar and Statesman ».

Réalisée en collaboration avec le British Museum, l’exposition qui se tient à Singapour jusqu’au 28 avril révèle des facettes jusque-là peu connues du personnage historique, devenu célèbre pour avoir transformé Singapour en port de commerce anglais moderne dès 1819.

« Nous voulions vraiment avoir une exposition sur un sujet qui nous est très familier, comme Raffles, et révéler de nouvelles perspectives sur lui, afin de susciter une réflexion différente sur Singapour, notre histoire et notre identité », explique Kennie Ting, directeur de l’Asian Civilisations Museum. Et d’ajouter, « nous explorons Raffles d’un point de vue extérieur, en regardant un contexte géographique plus large – l’Indonésie et le monde malais- et donc cela amène à présenter différentes perspectives sur ce personnage. »

De 1805 à 1824, Sir Stamford Raffles a en effet vécu sur les îles de Penang, Java puis Sumatra. Il connaît bien la région, son histoire et parle malais. En 1817, il publie un livre en deux tomes intitulé « Une histoire de Java » pour lequel il est anobli. Raffles est aussi un passionné d’histoire naturelle et un grand collectionneur d’objets. L’exposition qui compte environ 240 œuvres d’art, met en avant de nombreux précieux objets de sa collection personnelle tels que des masques, des marionnettes de théâtre ou encore des instruments de musique. Mais « Raffles in Southeast Asia » révèle aussi ce que le Britannique considérait comme moins noble ou peu à son goût, les pièces de textiles par exemple.

Pour le président du British Museum, Sir Richard Lambert, « chaque objet raconte une histoire. Cette exposition à l’Asian Civilisations Museum montre comment les objets peuvent révéler de nouveaux récits sur des événements, des individus et des régions comme l’Asie du Sud-Est. Pour la première fois, cette exposition regroupe des objets rassemblés par Sir Stamford Raffles et provenant de collections privées et publiques du monde entier. On nous propose un nouvel aperçu de l’histoire très complexe de Java et du monde malais, et les visiteurs sont invités à venir se faire leur propre idée sur ce personnage complexe.»

Le festival nocturne « Light to Night » se tient en plein coeur du Civic District jusqu’au 24 février. ©Colombe Prins

A l’occasion du bicentenaire de l’arrivée de Raffles à Singapour, un autre évènement -nocturne cette fois- se tient aussi dans le Civic District, à quelques pas de l’ACM. Jusqu’au 24 février, le festival « Light to Night » présente différentes réalisations artistiques -en lumières ou en scène, à l’intérieur de la National Gallery ou à l’extérieur autour du Padang- qui retracent quelques faits historiques de Singapour.

« Virtually Versailles », l’exposition se déroule jusqu’au 6 janvier 2019 à ION. ©Thomas Garnier

C’est la première fois que Versailles s’expose virtuellement en dehors des enceintes du Château. Plus qu’une exposition, « Virtually Versailles » est un véritable voyage dans le temps et dans l’espace sous les ors du palais. Et l’odyssée commence au 4èmeétage d’ION – à l’ION Art Gallery- lorsque le visiteur entend la voix de Louis XIV, ou plutôt une interprétation qu’en ont faite des phoniatres et des orthophonistes à partir des carnets de santé du roi et des descriptions physiques qu’ils avaient du souverain.

La visite se poursuit à vélo dans les jardins à la française. Face à un écran, le visiteur virtuel choisit parmi les 4 itinéraires proposés et pédale dans les allées du parc, là où même le touriste -réel- ne peut aller en bicyclette.

C’est ensuite au 55èmeétage d’ION, que l’exposition digitale se prolonge. Et dans l’ascenseur qui mène à l’ION Sky, des images spectaculaires de Versailles vu d’en haut sont diffusées.

Puis, grâce aux technologies les plus avancées en matière de réalité virtuelle, le visiteur du XXIème siècle à Singapour devient un courtisan du XVIIème siècle invité à la réception donnée par Louis XIV en l’honneur des Ambassadeurs du roi du Siam en 1686. Mais avec un autre casque de réalité virtuelle, le visiteur-aventurier déambule cette fois-ci dans tous les recoins du Château et peut en ajustant ses manettes, approcher de très près toutes les œuvres d’art exposées. Et si l’envie lui prend, il peut en quelques clics, se retrouver sur la scène de l’opéra royal ou le lit de Louis XIV. L’aventure est passionnante et les possibilités de visite infinies.

Cette exposition inédite réalisée en partenariat avec l’Essec, rassemble ainsi toutes les dernières innovations qui ont été développées au sujet du Château de Versailles, lieu que le roi-Soleil avait déjà à l’époque placé sous le signe de la grandeur et des prouesses technologiques.

« C’est une grande première pour Versailles et pour toutes les institutions culturelles », explique Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles, pour qui « l’important (…) est de créer un dialogue entre la technologie et l’héritage dont on a la charge ». « La technologie permet de découvrir, d’ajouter des connaissances et d’inciter plus de gens à visiter le palais », précise-t-elle.

Car l’expérience  virtuelle -aussi fantastique soit-elle- ne remplace pas les sensations réelles d’une vraie visite dans la galerie des Glaces.

 

Pour plus d’information:

Virtually Versailles

« The Beast » est le plus grand parcours d’obstacles gonflable du monde, de 252 mètres, installé à Sentosa le temps d’un week-end. ©GTFO!

Courir, sauter et rebondir comme un yo-yo sur un château gonflable ne sont désormais plus l’apanage des petits. Les grands aussi ont leur aire de jeux !

D’une longueur de 252 mètres, « The Beast » est le plus grand parcours d’obstacles gonflable du monde qui sera installé dès demain -et jusqu’à dimanche-  à Palawan Green à Sentosa.

 

 

Lancée en Belgique en 2016, cette aire de jeux gonflable pour adultes déjà présentée à Londres, Paris, Amsterdam, Los Angles et Melbourne, s’arrête pour la première fois en Asie, à Singapour, dans le cadre du festival « Get the Fun Out ! ».

Fort de son succès, « The Beast » s’est déroulé à guichets fermés en Europe, alors il vaut mieux réserver dès maintenant en ligne ses tickets pour avoir une chance de participer à cette course géante sur boudins gonflables, réservée aux plus de 18 ans. Ouvert de 8h du matin à minuit, le festival propose aussi d’autres activités telles que des ateliers, des concerts et d’autres jeux.

 

Pour plus d’information : Get The Fun Out! Festival

 

La foire d’art contemporain à prix abordables, Affordable Art Fair, ouvre ses portes le temps d’un week-end au F1 Pit Building. ©Affordable Art Fair

L’Affordable Art Fair ouvre ce week-end les portes du F1 Pit Building pour son édition automnale et met à l’honneur plus de 600 artistes du monde entier, dont 240 qui exposent pour la première fois.

Cette foire d’art contemporain présente dès aujourd’hui des œuvres –peintures, sculptures, dessins, calligraphies, collages, photographies…- à prix abordables compris entre 100 et 15.000 SGD, avec cette spécificité d’avoir environ 75% des pièces exposées à moins de 7.500 SGD.

Cette année, l’Affordable Art Fair a vu une augmentation des candidatures de galeries d’art locales souhaitant participer à l’événement. Parmi les 80 galeries présentes, 22 sont donc singapouriennes. Elles étaient au nombre de 18 l’année dernière.

« Chaque année, le nombre de candidatures varie et nous ne savons jamais qui va postuler », explique Alan Koh, directeur d’Affordable Art Fair à Singapour. « Chaque demande passe par un comité pour s’assurer que nous offrons une atmosphère diverse d’œuvres d’art de qualité. Cette année, nous avons eu plus de candidatures locales qui répondent aux critères. C’est une excellente représentation d’une scène artistique locale en croissance et en évolution », poursuit-il.

Les galeries d’art établies à Singapour comme Pibilotti Art Studio, Miaja Art Collections et The Studio Gallery, font ainsi leur première apparition à l’Affordable Art Fair, aux côtés de galeries telles que Eyemage Gallery ou Art Porters Gallery, qui exposent déjà régulièrement lors de cette foire.

C’est en 2010 que Singapour devient la première ville d’Asie à accueillir ce grand événement d’art à prix abordables, lancé quelques années plus tôt -en 1999- à Londres. Depuis, pour l’Affordable Art Fair, acteur indéniable de la promotion de l’art pour tous, il est important d’encourager la communauté artistique locale.

« La scène artistique singapourienne dans son ensemble est encore jeune, mais on ne peut nier qu’il y a eu une croissance substantielle au cours des 10 dernières années. Nous constatons une diversité dans tous les domaines et dans toutes les branches de la communauté artistique, des peintres aux poètes. Il existe sans aucun doute une forte communauté d’artistes locaux qui se soutiennent mutuellement dans leurs projets créatifs », précise Alan Koh avant de conclure « l’Affordable Art Fair prend très au sérieux son rôle au sein de cette communauté en continuant d’aider à montrer l’art aux gens et en offrant des possibilités d’éducation artistique. »

 

Le LFS commémore avec la German European School Singapore (GESS) le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. ©Colombe Prins

Le LFS commémore avec la German European School Singapore (GESS) le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. ©Colombe Prins

Une cérémonie de commémoration du centenaire de l’armistice de 1918 a eu lieu ce matin sur le campus AMK 3000 du Lycée Français de Singapour (LFS) en présence de l’Ambassadeur de France à Singapour, Marc Abensour et du Ministre et Chef Adjoint de mission de l’Ambassade d’Allemagne, Oliver Fixson.

Au cours de la cérémonie, des élèves du LFS et de la German European School Singapore ont lu des poèmes en français, en allemand et en anglais. Ensemble, ils devaient ensuite visionner le film « Joyeux Noël » de Christian Carion sorti en 2005
avant d’échanger sur les enseignements de la Première Guerre mondiale.

L’inauguration d’expositions réalisées par les élèves de 3ème et de 1ère du LFS sur le thème de la Première Guerre mondiale a également eu lieu ce matin dans le nouveau Centre de connaissances et de culture situé au 2eme étage du bâtiment E.
Une troisième exposition sur Georges Clémenceau préparée par la mission du centenaire a aussi été présentée.
L’ensemble sera montré aux parents d’élèves les 19 et 20 novembre prochains.

« Dans la brume » de Daniel Roby est présenté cette année lors de la cérémonie d’ouverture du French Film Festival de Singapour. ©French Film Festival

Le film « Dans la brume » de Daniel Roby est présenté cette année lors de la cérémonie d’ouverture du French Film Festival de Singapour. ©French Film Festival

C’est aujourd’hui que s’ouvre à Singapour le French Film Festival avec la projection ce soir au Shaw Theatres Lido, du film de Daniel Roby, « Dans la brume », en présence notamment des acteurs à l’affiche de cette fiction, Romain Duris et Olga Kurylenko.

Ce festival qui met à l’honneur jusqu’au 18 novembre le cinéma français à l’étranger offre cette année une sélection très diverse de près de 30 films.

Parmi eux, un long-métrage historique sur la Révolution Française, « Un peuple et son roi » (de Pierre Schoeller), des comédies comme « Le grand bain » (de Gilles Lellouche), « Le sens de la fête » (d’Eric Toledano et Olivier Nakache) ou « Rock & Roll » (de Guillaume Canet), des drames tels que « La prière » (de Cédric Kahn) ou « Orpheline » (d’Arnaud des Pallières), ou même des dessins animés dont « Le Grand Méchant Renard et autres contes » et « Ernest et Célestine en hiver ».

 

Les nouveautés de 2018

Lancé au milieu des années 1980, le French Film Festival visait à l’époque un public de Français expatriés désireux de regarder des films dans la langue de Molière. Puis est née « la volonté de faire connaître et de rendre accessible les productions françaises à un public chaque fois plus large », explique Charlotte Deflassieux-Viguier, directrice du festival.

Pour sa 34ème édition, le French Film Festival poursuit toujours cet objectif et s’ouvre encore davantage au public singapourien qui semble apprécier les œuvres cinématographiques françaises. Plus de 100.000 tickets d’entrée ont en effet été vendus à Singapour l’année dernière pour le cinéma français, soit six fois plus qu’en 2016.

Ainsi, le French Film Festival a choisi de doubler en 2018 le nombre de projections prévues -75 au total- par rapport à 2017.

Outre les trois cinémas traditionnellement partenaires du festival que sont l’Alliance française, le Shaw Theatres Lido et le Projector, un quatrième lieu de projection –Our Tampines Hub- présentera gratuitement quatre films le 18 novembre dont le long-métrage de Mélanie Laurent et Cyril Dion « Demain » pour clore le festival. « Nous souhaitons que le French Film Festival s’adresse à un public singapourien de plus en plus large et pour cela nous avons choisi d’aller à Tampines, là où aucun autre festival de films international n’avait été jusque là », précise Charlotte Deflassieux-Viguier.

L’autre nouveauté de cette année est l’introduction de films d’horreur et de thrillers dans la sélection, des genres très appréciés à Singapour. Les spectateurs pourront ainsi découvrir « La nuit a dévoré le Monde » (de Dominique Rocher), « Climax » (de Gaspar Noe), « Grave » (de Julia Ducournau) ou encore « Ghostland » (de Pascal Laugier).

« Il est très difficile de savoir ce qui va plaire au public. Les Singapouriens aiment beaucoup les films d’horreur, mais est-ce pour autant que nous aurons du succès avec notre sélection ? », s’interroge, tout en l’espérant, la directrice du Festival. En 2017, « L’Odyssée » (de Jérôme Salle) et « Ce qui nous lie » (de Cédric Klapisch) avaient eu les faveurs du public, sensible aux histoires de famille.

 

Pour connaître plus en détail le programme du French Film festival, rendez-vous sur le site de l’Institut français à Singapour.