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« C’est définitivement mon endroit préféré de Singapour désormais et je n’ai plus envie d’aller ailleurs », confie une Singapourienne venue hier découvrir en avant-première -comme 500.000 autres personnes depuis une semaine- le nouveau dôme de verre baptisé Jewel et inauguré officiellement aujourd’hui.

Connecté aux terminaux 1, 2 et 3 de l’aéroport et situé en dehors de la zone de transit, le complexe de 135.700 m2 est entièrement dédié aux loisirs et au shopping, avec plus de 280 magasins et restaurants. 

Le lieu inédit porte bien son nom. C’est le joyau de Changi, le temple de la modernité où règne une ambiance tropicale et décontractée. 

Haute de 40 mètres, la plus grande cascade intérieure du monde appelée le « Rain Vortex » se jette avec beaucoup d’élégance au centre du bâtiment circulaire. Autour, une forêt s’étendant sur 5 étages compte 2.500 arbres et 100.000 arbustes venus du Brésil, d’Australie, de Malaisie, de Chine, de Thaïlande et des États-Unis. 

D’ici quelques mois, de nouvelles attractions devraient ouvrir comme un pont de verre suspendu long de plus de 65 mètres, un immense filet de trampoline perché à plusieurs mètres de hauteur, un labyrinthe végétal ainsi que des toboggans en tous genres.

Jewel abrite également un cinéma, des services d’hôtellerie, de conciergerie, des bornes d’enregistrement automatiques, le musée de l’aviation… Au total, le projet aura coûté 1,7 milliards de SGD.

L’architecte Moshe Safdie à l’origine de ce projet, s’est inspiré du film Avatar sorti en 2009 pour concevoir Jewel. Pour l’architecte israélo-canadien qui a également réalisé le Marina Bay Sands (MBS), « Jewel deviendra une icône pour Singapour, pas moins que MBS », a-t-il confié à des journalistes la semaine dernière.

Le nouveau Terminal 4 ouvre ses portes le 31 Octobre. ©Changi Airport

Le nouveau Terminal 4 ouvre ses portes le 31 Octobre. ©Changi Airport

Découvrez en exclusivité les photos du nouveau Terminal 4 de l’aéroport de Changi !

L’aérogare qui ouvre ses portes le 31 Octobre prochain se distingue notamment par sa taille, environ 225.000 m2 soit l’équivalent de près de 27 terrains de football. Le T4 devrait ainsi pouvoir accueillir 16 millions de passagers par an, élevant à 82 millions la capacité totale de Changi Airport.

Ce T4 ultra-moderne compte améliorer l’expérience des voyageurs grâce notamment à des systèmes technologiques innovants tels qu’un dispositif de reconnaissance faciale. Et pour faire patienter les passagers lors du contrôle de sécurité, un écran LED de 70 mètres de long, « Immersive Wall » présente la vue de Singapour.

"Immersive Wall" représentant la célèbre vue de Singapour. ©Changi Airport

« Immersive Wall » représentant la célèbre vue de Singapour. ©Changi Airport

Par ailleurs, un espace historique a été reproduit avec un décor de shophouses, créant ainsi une atmosphère nostalgique.

Un décor de shophouses pour une ambiance historique et nostalgique. ©Changi Airport

Un décor de shophouses pour une ambiance historique et nostalgique. ©Changi Airport

Le nouveau terminal veut aussi offrir une expérience artistique aux voyageurs. Six sculptures cinétiques « Petalclouds » animées par un jeu de sons et lumières sont à la fois visibles de la zone des départs, des arrivées et de transit.

Les "Petalclouds", l'oeuvre de  ©Changi Airport

Les « Petalclouds », six sculptures cinétiques. ©Changi Airport

L’autre principale œuvre d’art est celle du Français Cédric Le Borgne, intitulée « The Birds ».

"The Birds", l'oeuvre du Français Cédric Le Borgne. ©Changi Airport

« The Birds », l’oeuvre du Français Cédric Le Borgne. ©Changi Airport

Enfin d’autres pièces d’art sont également exposées comme l’ensemble de bronze « Hey Ah Check ! » représentant un trishaw réalisé par l’artiste singapourien Chong Fah Cheong ou celui en aluminium « The Travelling Family » conçu par le Suisse Kurt Lawrence Metzler.

"Hey Ah Check" . ©Changi Airport

« Hey Ah Check » . ©Changi Airport

"The Travelling Family". ©Changi Airport

« The Travelling Family ». ©Changi Airport

A l’image de la ville-jardin, l’aérogare est aussi luxuriant avec son mur végétal extérieur et compte plus de 340 espèces de plantes différentes semées un peu partout à travers le terminal.

Le mur végétal du Terminal 4. ©Changi Airport

Le mur végétal du Terminal 4. ©Changi Airport

Un système de bus permet enfin de relier le nouveau T4 au Terminal 2. Neuf compagnies aériennes –les 4 du groupe AirAsia, Cathay Pacific Airways, Cebu Pacific Air, Korean Air, Spring Arlines and Vietnam Airlines – devraient aussi opérer depuis ce nouveau terminal. Et c’est un vol en provenance de Hong Kong prévu à 5:40 qui inaugurera ce T4.

Singapour vue par Benjamin Martinie. ©Tolt

Singapour vue par Benjamin Martinie. ©Tolt

Et pour cela, c’est un Français, Benjamin Martinie alias TOLT, qui est derrière la caméra.

Cinq vidéos d’une minute pour changer l’image que les Français ont de Singapour, voici le défi relevé l’été dernier par le photographe et réalisateur français, Benjamin Martinie alias Tolt.

C’est en effet une enquête réalisée par l’Office du Tourisme de Singapour en France qui a montré que les Français avaient de la Cité-Etat une image associée au « business », à « l’expatriation » ou au « luxe ». Loin d’une réalité singapourienne verdoyante, multiculturelle et gastronomique. « Toutes nos actions de communication visent à changer l’image de Singapour pour que celle-ci soit plus adaptée à la réalité », explique l’Office du Tourisme de Singapour à Paris.

Et pour casser ces idées-reçues, qui de mieux donc que Tolt, spécialisé dans la réalisation de courts-métrages sur des destinations méconnues ? En effet, ce jeune Français s’est fait un nom ou plutôt un surnom grâce à ses récits de voyage version moderne qui défont les clichés. En mai 2016, il publie sur les réseaux sociaux une vidéo intitulée « Don’t go to Iran ». Evidemment c’est du second degré. Et avec ce titre provocateur et ces images pleines de vie, Tolt énonce les cinq raisons pour lesquelles « vous pourriez vivre le meilleur voyage de votre vie ». Le film de trois minutes a été vu plus d’un million de fois sur la chaîne YouTube « Tolt around the World ». Et depuis d’autres épisodes de cette web-série « Don’t go to… » ont été mis en ligne, notamment sur la Finlande et l’Algérie.

Tolt réalise donc avant l’été cinq vidéos sur Singapour destinées uniquement au marché français et diffusées de juin à fin juillet sur Facebook. Afin de déconstruire les clichés sur la Cité-Etat, quelques thèmes ont été mis en avant dans ces clips : « Singapour, une ville aseptisée et sans culture ? », « Singapour, pas authentique et sans saveur ? », « Singapour, juste du béton et des gratte-ciels ? », « Singapour, seulement pour les voyages d’affaires ? ». Le 5ème opus donne quant à lui une vision plus générale du pays.

Aériennes, accélérées ou ralenties, ces images révèlent toute la diversité et la richesse de Singapour.

« Je pense que ma « marque de fabrique » réside surtout dans le point de vue adopté dans mes vidéos, explique Benjamin Martinie. J’essaye toujours de me situer entre publicité institutionnelle -qualité de l’image, du montage- et témoignage personnel -images authentiques, spontanées et proches des populations locales dans la mesure du possible ». Avant d’ajouter, « c’est sûrement ce qui permet aux spectateurs de s’identifier et se projeter ».

Au total, les vidéos ont été vues plus de 3,5 millions de fois en cumulé. Un résultat dont l’Office du Tourisme de Singapour en France se réjouit, en espérant que les futurs touristes français envisageront désormais de rester à Singapour plus que le temps d’une courte escale.

Les vidéos ci-dessous sont également disponibles sur la page Facebook Singapour Le Mag:

« Singapour, une ville aseptisée et sans culture ? »  https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1695938210417385/

« Singapour, pas authentique et sans saveur ? »

https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1653303134680893/

« Singapour, juste du béton et des gratte-ciels ? »  https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1622865087724698/

« Singapour, seulement pour les voyages d’affaires ? »  https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1591417190869488/

L'app TopoTogo, un guide de voyage dédié à Singapour. ©TopoTogo / Little Travel Guides

L’app TopoTogo, un guide de voyage dédié à Singapour. ©TopoTogo / Little Travel Guides

Avec des illustrations joliment décorées et d’une rare finesse, la nouvelle application mobile TopoTogo est un véritable petit bijou de technologie qui emmène petits et grands à la découverte de Singapour. « C’est le premier guide de ville parents-enfants », explique Carrie Nooten, la fondatrice de TopoTogo, un guide de voyage digital et interactif pour les enfants âgés de 6 à 12 ans.

Côté parents, cette application recommande de nombreuses bonnes adresses et conseille cinq itinéraires de balades sur des thématiques aussi diverses qu’une immersion dans la culture chinoise ou qu’un circuit dans la jungle… Coté enfants, l’app permet notamment aux jeunes aventuriers de comprendre l’histoire des principaux monuments de Singapour et de se plonger dans la culture de la Cité-Etat.

C’est un outil qui s’utilise à trois moments : « avant le voyage, pendant le voyage et après le voyage », explique Carrie Nooten.

 

Lily, la petite héroïne

TopoTogo, c’est aussi une rencontre avec Lily, une petite nyonya (qui signifie femme dans la culture peranakan qui est née d’un mélange des traditions chinoises et malaises) qui voyage à travers le temps et l’espace, avec son ombrelle orange et sa tenue traditionnelle pour expliquer sa culture et ses coutumes peranakans. « En fait, Lily est un anachronisme car les nyonyas n’avaient pas le droit de sortir de chez elles », précise Carrie Nooten. Mais c’est bien là l’idée : encourager les enfants à explorer et découvrir de nouveaux lieux.

TopoTogo, déjà disponible sur l’App Store et Google Play est bien plus qu’une application. TopoTogo est aussi vendu dans plusieurs points de vente avec une carte du centre historique de Singapour, un livret explicatif et ludique ainsi qu’une carte magique qui permet de déverrouiller l’application une fois téléchargée. Le concept veut mêler le digital au réel pour créer une plus forte expérience chez l’utilisateur.

Le contenu est disponible en quatre langues : français, anglais, mandarin et japonais. Mais le petit plus de l’app c’est la possibilité de fabriquer et personnaliser sa carte postale digitale à envoyer à toute la famille.

Pour en savoir plus :

https://www.topotogo.com/wptopotogo/

En direction de Penang en Malaisie. ©Belmond

En direction de Penang en Malaisie. ©Belmond

C’est à la gare de Woodlands, au nord de Singapour, que les voyageurs embarquent à bord du train le plus luxueux d’Asie du Sud-Est pour un séjour de trois jours et deux nuits d’exception. Direction: Bangkok.

Les 22 wagons à la livrée verte de l’Eastern & Oriental Express se faufilent à travers plus de 2.000 km de paysages enchanteurs. D’abord, Singapour et ses gratte-ciels que l’on devine au loin, puis le détroit de Johor et la Malaisie où les immenses plantations de palmiers à huile jouxtent les forêts d’hévéas. La capitale moderne, Kuala Lumpur et sa gare à l’architecture mauresque forment un merveilleux contraste. Un peu plus loin, l’île de Penang au nord du pays et la Thaïlande enfin avec ses rizières et ses pagodes. La traversée du célèbre pont de la rivière Kwai pimente la fin de l’aventure avant l’arrivée à Bangkok.

Chaque année, près de 4.000 passagers, essentiellement des Anglais, des Américains et des Australiens, voyagent sur cette ligne qui fait tous les ans 45 à 50 trajets entre la Cité-Etat et la capitale thaïlandaise, soit entre 3 et 4 départs par mois selon la saison.

Un train aux allures d’Orient-Express

« Suite au succès du train Venice Simplon-Orient-Express qui relie Londres, Paris et Venise, l’idée est née dans les années 1990 de créer une ligne entre Singapour et Bangkok », raconte Nicolas Pillet, directeur général de l’Eastern & Oriental Express. Les voitures construites en 1972, ont été achetées aux chemins de fer néo-zélandais puis entièrement rénovées pour plus de 20 millions de dollars. Le 26 septembre 1993, l’Eastern & Oriental Express est mis en circulation.

« On a voulu garder le même esprit qui règne à bord du Venice Simplon-Orient-Express tout en essayant de respecter la culture tropicale et asiatique », précise Nicolas Pillet. L’intérieur est l’œuvre du décorateur français Gérard Gallet. Le style est colonial et boisé : chêne, teck, érable ou bois de rose ornent les cabines. L’éclairage tamisé. « Tout cela contribue au rêve », explique le directeur de l’Eastern & Oriental Express pour qui « une fois à bord, on est transporté dans le passé pour un voyage hors du temps ». Et comme pour renforcer cette impression, les passagers sont invités à s’habiller élégamment –robe de soirée pour les femmes et costume ou smoking pour les hommes- pour un dîner au service soigné dans l’un des deux wagons-restaurants.

C’est d’ailleurs un autre Français qui est en cuisine. Le chef Yannis Martineau est un habitué des espaces réduits. Avant de rejoindre l’Eastern & Oriental Express, il travaillait à bord du train Londres-Paris-Venise. Sa cuisine essentiellement française, est agrémentée d’épices lorsque le train traverse la Malaisie et se pare d’une touche « thaï », une fois passée la frontière.

La rame compte une voiture piano-bar, une voiture salon-bibliothèque ainsi qu’une plateforme en deck pour apprécier le paysage à l’arrière. Le train peut accueillir jusqu’à 132 passagers répartis dans 14 wagons-lits, avec des couchettes individuelles, superposées ou côte-à-côte. En fonction du taux de remplissage des cabines, on dénombre à bord entre quarante et soixante membres d’équipage attentionnés. Il faut dire que le prix de ce séjour est d’environ 2.000 euros par personne minimum.

Pour en savoir plus, embarquez à bord de l’Eastern & Oriental Express.

L’Eastern & Oriental Express, sans doute le train le plus luxueux d’Asie du Sud-Est assure la liaison entre Singapour et Bangkok depuis 1993. En trois jours et deux nuits, ces 22 wagons à la livrée vert parcourt plus de 2.000 km, avec à son bord un maximum de 132 passagers et d’une  soixantaine de membres d’équipage parmi lesquels on compte le chef français, Yannis Martineau.

Pour en savoir plus, lisez l’article Singapour-Bangkok: un voyage hors du temps à bord de l’Eastern & Oriental Express

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Singapour et ses gratte-ciel. ©Colombe Prins

Selon un classement réalisé chaque année par le site Internet de Lonely Planet, Singapour succède au Brésil et apparaît en tête des dix pays à visiter l’année prochaine. Pour ce guide touristique, les festivités prévues pour le cinquantième anniversaire de l’indépendance de la Cité-Etat devraient donner envie aux voyageurs de se rendre à Singapour en 2015. « Si ses gratte-ciel, ses hawker centres (espaces regroupant des restaurants de rue) animés, ses parcs luxuriants et ses centres commerciaux rutilants attirent les voyageurs depuis longtemps, les aménagements apportés récemment à la ville ouvrent encore de nouvelles perspectives », explique le spécialiste du voyage annonçant notamment l’inauguration de la National Art Gallery.

Singapour est aussi la première destination en Asie préférée des expatriés et la seconde dans le monde derrière la Suisse mais devant la Chine, l’Allemagne et Bahreïn, selon une étude HSBC Expat Explorer publiée ce mois-ci. La France occupe quant à elle la 23ème place. L’enquête révèle que « Singapour apporte aux expatriés une bonne progression de carrière, un confort financier et une qualité de vie ». Et même si le coût de la vie y est cher, la Cité-Etat est considérée par les expatriés comme un cadre agréable pour élever ses enfants. En 2013, Singapour figurait à la 6ème place de ce classement.