L'app TopoTogo, un guide de voyage dédié à Singapour. ©TopoTogo / Little Travel Guides

L’app TopoTogo, un guide de voyage dédié à Singapour. ©TopoTogo / Little Travel Guides

Avec des illustrations joliment décorées et d’une rare finesse, la nouvelle application mobile TopoTogo est un véritable petit bijou de technologie qui emmène petits et grands à la découverte de Singapour. « C’est le premier guide de ville parents-enfants », explique Carrie Nooten, la fondatrice de TopoTogo, un guide de voyage digital et interactif pour les enfants âgés de 6 à 12 ans.

Côté parents, cette application recommande de nombreuses bonnes adresses et conseille cinq itinéraires de balades sur des thématiques aussi diverses qu’une immersion dans la culture chinoise ou qu’un circuit dans la jungle… Coté enfants, l’app permet notamment aux jeunes aventuriers de comprendre l’histoire des principaux monuments de Singapour et de se plonger dans la culture de la Cité-Etat.

C’est un outil qui s’utilise à trois moments : « avant le voyage, pendant le voyage et après le voyage », explique Carrie Nooten.

 

Lily, la petite héroïne

TopoTogo, c’est aussi une rencontre avec Lily, une petite nyonya (qui signifie femme dans la culture peranakan qui est née d’un mélange des traditions chinoises et malaises) qui voyage à travers le temps et l’espace, avec son ombrelle orange et sa tenue traditionnelle pour expliquer sa culture et ses coutumes peranakans. « En fait, Lily est un anachronisme car les nyonyas n’avaient pas le droit de sortir de chez elles », précise Carrie Nooten. Mais c’est bien là l’idée : encourager les enfants à explorer et découvrir de nouveaux lieux.

TopoTogo, déjà disponible sur l’App Store et Google Play est bien plus qu’une application. TopoTogo est aussi vendu dans plusieurs points de vente avec une carte du centre historique de Singapour, un livret explicatif et ludique ainsi qu’une carte magique qui permet de déverrouiller l’application une fois téléchargée. Le concept veut mêler le digital au réel pour créer une plus forte expérience chez l’utilisateur.

Le contenu est disponible en quatre langues : français, anglais, mandarin et japonais. Mais le petit plus de l’app c’est la possibilité de fabriquer et personnaliser sa carte postale digitale à envoyer à toute la famille.

Pour en savoir plus :

https://www.topotogo.com/wptopotogo/

Campagne publicitaire "A Drive Back in Time" lancée par Audi pour les 50 ans de Singapour. ©Audi

Campagne publicitaire « A Drive Back in Time » lancée par Audi pour les 50 ans de Singapour. ©Audi

C’est un voyage dans le temps qui nous transporte 50 ans en arrière, dans le centre historique de Singapour.

« A Drive Back in Time » est une campagne publicitaire lancée début octobre par la marque de voitures Audi à l’occasion du jubilé d’or de la Cité-Etat.

Le concept ? Monter à bord d’une Audi le temps d’un petit tour de voiture autour des lieux symboliques de Singapour, avec en guise de machine à remonter le temps, un casque de réalité virtuelle en carton et une vidéo en 3D représentant Singapour en 1965, avec ses bâtiments historiques et ses ambiances de rues.

Un film d’animation, légèrement coloré et à 360 degrés représente Singapour à ses prémices. Le casque sur les yeux, on tourne la tête de gauche à droite et on admire le paysage. On passe alors devant la Court Suprême, la Cathédrale de Saint Andrew et le Fullerton Hotel, puis on longe le front de mer.

« Singapour a fait d’énormes progrès en 50 ans depuis son indépendance. Audi vous ramène dans le temps pour voir comment Singapour s’est développée. Ceci est un cadeau d’Audi à Singapour pour la célébration de son jubilé », a expliqué dans un communiqué de presse, Jeff Mannering, directeur général d’Audi Singapour.

L’idée originale mêle le digital et le réel, la technologie et l’expérience de l’utilisateur. Sur YouTube, le spot publicitaire a déjà été vu plus de 178.000 fois.

Les passagers souhaitant participer à cette aventure temporelle doivent préalablement réserver leur siège sur le site Internet http://adrivebackintime.sg . La visite débute au Fullerton Hotel et se tient jusqu’au 25 octobre.

Vue de Singapour sous un nuage de pollution. ©Colombe Prins

Vue de Singapour sous un nuage de pollution. ©Colombe Prins

Depuis déjà plusieurs semaines, Singapour vit sous un voile blanc de pollution, ne laissant apercevoir aucun des gratte-ciel de la Cité-Etat.

La qualité de l’air s’est dégradée. Hier soir, l’indice de pollution, appelé PSI à Singapour qui mesure l’air depuis les dernières 24 heures, se situait entre 162 et 203, un niveau jugé « malsain » et même « très malsain ». A cause des vents dominants soufflant en provenance du sud-est, la situation devrait être identique aujourd’hui.

Dans les rues, beaucoup de Singapouriens portent un masque pour se protéger tandis que d’autres ont décidé de ne pas changer leurs habitudes de vie.

Selon le Ministère de la Santé, il n’est pas nécessaire pour les personnes en bonnes conditions physiques de porter un masque lors de brefs déplacements ou tant que le PSI reste inférieur à 300.

Il est toutefois fortement conseillé aux personnes âgées, aux personnes souffrant d’insuffisance cardiaque, aux femmes enceintes et aux enfants de limiter voire d’éviter les sorties dès que l’indice de pollution se situe à des niveaux jugés « malsains ». Mais en cas d’expositions prolongées, le port du masque est recommandé pour ces personnes fragiles.

 

Le N95, accessoire indispensable

Il existe plusieurs types de masques tels que le N95 aux standards américains –que l’on trouve à Singapour- ou ceux homologués aux standards européens EN149. Ces masques ont pour particularité de filtrer les particules fines contenues dans l’air. Ils doivent parfaitement épouser la forme de votre visage pour une efficacité optimale.

Un autre masque type N95 dispose quant à lui d’une valve permettant de réduire l’accumulation de chaleur à l’intérieur. Ceux-ci sont recommandés pour les personnes travaillant en extérieur.

Les masques chirurgicaux sont aussi fréquemment portés car ils réduisent la gêne occasionnée par la pollution mais ils ne protègent pas contre les particules fines qui contient le Haze.

Selon un article publié hier sur le site Internet de Channel News Asia, la durée de vie des masques N95 produits par la marque 3M est de cinq ans maximum à compter de la date de production.

Ces masques sont disponibles en pharmacie ou même dans certains supermarchés. La semaine dernière, environ 60.000 masques ont été distribués aux personnes vulnérables à travers tous les « Community Centres » de l’île.

 

Et pour tout savoir sur la façon d’enfiler son masque, voici une petite vidéo explicative:

 

Pour en savoir plus:

Ministry of Health

 

34 stars YouTube réunies ce week-end à Singapour à l’occasion du YouTube FanFest. ©Colombe Prins

34 stars YouTube réunies ce week-end à Singapour à l’occasion du YouTube FanFest. ©Colombe Prins

Kurt Hugo Schneider, Tiffany Alvord, Lindy Tsang ou Wong Fu Productions… Ces noms vous sont sans doute inconnus et pourtant plusieurs millions de personnes suivent déjà ces célébrités sur leur chaîne YouTube. Ces stars du web venues du monde entier sont réunies ce week-end à Singapour à l’occasion du YouTube FanFest. L’événement créé en 2013 dans la Cité-Etat permet notamment aux fans de rencontrer leurs idoles issues de la célèbre plateforme de partage de vidéos, et qui sont sur scène pour l’occasion.

« Rencontrer mes fans c’est ce que je préfère et c’est ce qui rend YouTube réel », explique Tiffany Alvord, une jeune chanteuse américaine qui compte plus de 2,5 millions d’abonnés sur sa chaîne éponyme. Et d’ajouter « on peut se réjouir du nombre de vues sur notre chaîne mais quand on voit nos fans en vrai, ça rend tout cela réel. Les fans font partie de la communauté YouTube, sans eux nous ne serions pas là. Mes fans sont mes amis et je suis assez proche d’eux. Je twitte avec eux, je les enlasse quand je les vois et j’accepte toujours de prendre des selfies avec eux », conclut-elle.

 

Une communauté de créateurs de contenus

L’édition 2015 a lieu au Scape, un espace branché et dédié à la jeunesse, situé près d’Orchard. Cette année, 34 YouTubers sont présents parmi lesquels des stars venues des Etats-Unis, d’Inde, de Malaisie, d’Indonésie mais aussi des stars locales singapouriennes telles que Wah Banana, Dee Kosh ou le duo Munah et Hirzi.

Pour ces célébrités, c’est donc l’occasion de se rencontrer entre eux. « C’est toujours très excitant de rencontrer les autres créateurs de contenus lors d’évènements comme celui-ci », explique Hirzi. « On échange beaucoup entre nous et des amitiés se créent », précise Munah pour qui « tout cela va donc au-delà de YouTube ».

Depuis deux ans, le YouTube FanFest a déjà conquis d’autres pays et se déroule aussi au Canada, au Japon, en Corée, en Australie, en Inde et en Thaïlande. Pour Jasper Donat, l’organisateur de l’événement, le YouTube FanFest 2015 vise à « inspirer une nouvelle génération de créateurs de contenus ». C’est d’ailleurs pour cela que des ateliers sont organisés tout au long du week-end afin d’aider les créateurs en herbe à se lancer en ligne.

 

"La French", un film de Cédric Jimenez, présenté en ouverture du 25ème Festival de films de l'Union européenne.

« La French », un film de Cédric Jimenez, est présenté en ouverture du 25ème Festival de Films de l’Union européenne.

C’est aujourd’hui que débute à Singapour la 25ème édition du Festival de Films de l’Union européenne (EUFF). Cette année, l’événement est organisé conjointement par l’Ambassade de France et la délégation de l’Union européenne à Singapour. Il s’agit du plus ancien festival de films étrangers organisé à Singapour.

Jusqu’au 24 mai prochain, c’est au Golden Village de Suntec City qui a ouvert ses portes récemment, que seront présentés les 29 films du festival : des œuvres de divers pays de l’Union européenne pour la plupart mais aussi des productions ukrainienne, maltaise, turque, suisse ou islandaise. « Il nous est apparu important de montrer le cinéma de l’Europe entière, dans toute sa richesse et sa diversité, sans néanmoins perdre de vue l’objectif primordial de la qualité », explique Michael Pulch, Ambassadeur de l’Union européenne à Singapour. Et pour la première fois, la Lettonie, la Serbie et Malte participent à cette manifestation culturelle.

La sélection riche et variée proposée par ce festival est profondément ancrée dans la réalité, dans des réalités diverses, sincères et poignantes. Plusieurs films tels que « Dream Team » de Aigars Grauba, « The Consul of Bordeaux » de Joao Correia et Francisco Manso ou « See you in Montevideo » de Dragan Bjelogrlic sont en effet inspirés de faits réels. Tout comme le film « La French » (« The Connection » en anglais) réalisé par Cédric Jimenez, qui doit être présenté ce soir en ouverture du festival. Sorti sur les écrans en 2013, ce long-métrage français qui met en scène le duo devenu célèbre, Jean Dujardin et Gilles Lellouche, se plonge dans le Marseille des années 1970, capitale mondiale de l’héroïne à l’époque.

C’est une Europe sans artifice qui se montre à Singapour. « Le cinéma européen que nous présentons dans le cadre de notre festival est avant tout un cinéma d’auteur. Parfois réalistes, parfois issues tout droit de l’imagination des cinéastes, les productions du millésime 2015 sont des films très personnels, représentatifs de leurs pays d’origine et – chacun à sa manière – uniques », poursuit l’Ambassadeur de l’Union européenne à Singapour.

Du 22 au 24 mai, la Cité-Etat accueille également un autre festival qui met en avant, cette fois, les talents cinématographiques français. La 4ème édition du festival du film français d’animation se déroule à l’Alliance française dans le cadre de l’événement culturel « Voilah ! » et propose 6 dessins-animés qui sauront plaire aux petits et aux grands.

Pour en savoir plus :

http://www.euff.sg

http://www.alliancefrancaise.org.sg

Baleine au large de la péninsule de Valdés, Argentine. ©Yann Arthus-Bertrand

Baleine au large de la péninsule de Valdés, Argentine. ©Yann Arthus-Bertrand

Près de dix ans après avoir présenté à Singapour l’exposition « La Terre vue du ciel », Yann Arthus-Bertrand revient avec un autre projet photographique, « Planète Océan » qui sera exposé jusqu’au 28 juin à Gardens by the Bay, dans le cadre du festival culturel français « Voilah ! ». Environ 70 photos aériennes et sous-marines montrent l’océan dans toute sa splendeur, mystérieuse mais aussi vulnérable. Les clichés, grands formats, sont affichés sous les colonnes situées en face des arbres métalliques géants du Supertree Grove.

C’est en 2012 que le célèbre photographe français lance avec sa fondation GoodPlanet son programme « Océan » afin de sensibiliser le public à la protection de l’univers marin. Il conçoit alors une exposition « Planète Océan » en collaboration avec Brian Skerry, spécialiste des photos sous-marines ainsi qu’un documentaire éponyme avec le réalisateur français, Michael Pitiot, qui sera projeté ce soir à Singapour lors du vernissage de l’exposition mais qui est aussi disponible en ligne sur YouTube et le site Internet de la fondation.

Depuis trois ans, l’expo-photo « Planète Océan » a déjà voyagé : Genève, Barcelone, Lisbonne, Berlin, Le Havre, Dinard et même Manille. « Il est justement temps de prendre soin de nos océans », explique Yann Arthus-Bertrand. « C’est pourquoi j’ai collaboré avec Brian Skerry sur ce projet, ses images sous-marines et les miennes se répondent très bien je crois pour illustrer le lien entre l’Homme et l’Océan. Ce lien est puissant et vital à notre survie mais aussi fragile si on n’y prend pas garde », ajoute-t-il.

Les océans, « le futur de l’humanité »

Pollution, surpêche, transport de marchandises, Yann Arthus-Bertrand montre en images les maux des Océans, causés par les excès et les abus de l’Homme alors même que pour le photographe spécialiste de l’environnement, les océans sont « le futur de l’humanité ». « Nous avons tendance à négliger le rôle de l’océan dans notre vie mais c’est un tort. C’est là que la vie est apparue, c’est de là que provient 80% de l’oxygène que nous respirons, c’est aussi de là que provient la principale source de nourriture pour un milliard de personnes et 50% d’entre nous vivent à moins de 100 km des côtes. C’est aussi l’océan qui régule notre climat », précise Yann Arthus-Bertrand.

Le festival culturel « Voilah! » met notamment la Terre à l’honneur ainsi que ses profondeurs marines. Une autre exposition intitulée « The Deep exhibition » se tiendra du 7 juin au 31 août, au ArtScience Museum de Singapour.

Pour voir quelques photos de l’exposition, plongez au coeur des Océans!

Pour plus d’informations pratiques:

www.voilah.sg

www.gardensbythebay.com.sg

"Singapour en France - le Festival" a lieu dans 7 villes de France jusqu'au 30 juin 2015. ©National Heritage Board.

« Singapour en France – le Festival » a lieu dans 7 villes de France jusqu’au 30 juin 2015. ©National Heritage Board.

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, Singapour célèbre et expose jusqu’en juin prochain, sa culture et ses arts en France. A travers le festival « Singapour en France »,  ce sont aussi les relations diplomatiques tissées entre les deux pays depuis cinq décennies qui sont saluées.

Environ 70 évènements devraient être organisés pendant trois mois, à travers sept villes françaises. Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Toulouse et la Rochelle accueillent « Singapour en France – le Festival » et ouvrent les portes de leurs plus belles salles d’exposition. C’est notamment au Palais de Tokyo, le célèbre centre d’art contemporain de Paris, qu’a eu lieu le lancement des festivités la semaine dernière.

« Singapour en France – le Festival » met à l’honneur la danse, la musique, les arts visuels, l’architecture, le cinéma, la littérature, le théâtre et la gastronomie, venus tout droit de la Cité-Etat.

Parmi tous les projets culturels à l’affiche, « Art Garden » organisé à Lille donne au public l’occasion de découvrir des œuvres de jeunes artistes singapouriens dans un espace étonnant aménagé dans la gare Saint-Sauveur.

Autre manifestation, l’exposition « 1000 Singapours » présentée à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine de Paris, dévoile par exemple les caractéristiques de l’urbanisation singapourienne, envisagée comme un modèle de ville compacte et durable. « 1000 Singapours » devrait également être exposée dès le début de l’année 2016 dans la Cité-Etat.

Dernier avant-goût, culinaire cette fois, organisé au moment de la fête de la musique, un hawker -lieu de restauration traditionnel singapourien situé en extérieur- doit être installé sur les berges de Seine, près du pont de Solférino à Paris.

« Ce festival ouvre en outre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration entre les artistes des deux pays et renforce les liens culturels qui nous unissent », explique Tan Boon Hui, le directeur artistique du festival dans un éditorial publié sur le site Internet de « Singapour en France – le festival », avant d’ajouter « la sélection présente un mélange de cultures qui associent nos deux pays de façon subtile et enthousiasmante ».

L’évènement culturel est co-organisé par deux organismes singapouriens, le National Heritage Board et le National Arts Council ainsi que par l’Institut français.

Avec un budget de 6 millions de dollars singapouriens (soit environ 4 millions d’euros), « Singapour en France – le Festival » est la plus importante manifestation culturelle jamais organisée par Singapour à l’étranger.

Pour en savoir plus :

http://www.singapour-lefestival.com

Le Nouvel An chinois célèbre la chèvre. ©Kreta Ayer-Kim Seng Citizens Consultative Committee.

Le Nouvel An chinois célèbre la chèvre. ©Kreta Ayer-Kim Seng Citizens Consultative Committee.

Dès demain débuteront à Singapour les festivités du Nouvel An chinois. Pendant près de deux mois, la Cité-Etat célèbrera l’une des fêtes les plus importantes du calendrier lunaire qui met cette année la chèvre à l’honneur.

Le quartier de Chinatown s’illuminera ce samedi soir à 18h pour revêtir les traditionnelles couleurs chaudes et vives du Nouvel An chinois et ce jusqu’au 19 mars prochain.

Cette année, les célébrations placées sous le thème de « l’abondance de joie et de prospérité » revêtent un caractère exceptionnel car elles donnent aussi le coup d’envoi des festivités liées au cinquantième anniversaire de Singapour.

Selon le quotidien Straits Times, près de 1.500 lanternes en forme de pièces d’or et 338 en forme de chèvres décoreront le quartier.

Des spectacles nocturnes de danses et de chants traditionnels devraient aussi avoir lieu dès demain, sur la place Kreta Ayer Square.

Dans le plus grand respect de la tradition, un arbre à vœux sera installé dans le centre commercial de Chinatown Point. Et dans les rues de Pagoda Street, Smith Street, Sago Street, Temple Street et Trengganu Street, des étales mettront en avant toutes les spécialités culinaires et artisanales de cette fête.

A ne pas manquer le 7 février, la compétition internationale de « Danse du Lion » dans laquelle devraient concourir de nombreuses troupes de danseurs singapouriens et d’Asie Pacifique.

Chinatown n’est évidemment pas le seul endroit à Singapour à fêter la nouvelle année de la chèvre.

Marina Bay s’éclairera à son tour en présence du Premier Ministre Lee Hsien Loong, avec un premier feu d’artifice le 17 février puis un second le 18 à l’occasion du décompte avant le premier jour de l’année lunaire, célébrée en 2015 le 19 février.

Douze jours de fêtes et de spectacles vivants auront lieu sur la plateforme flottante de la Marina. A l’occasion du jubilé de Singapour, cette manifestation, « River Hongbao » qui a lieu chaque année depuis 29 ans, promet d’être l’une des plus remarquables de son histoire, avec notamment des spectacles acrobatiques et une exposition de photos portant sur les célébrations d’époque du Nouvel An chinois.

Pour en savoir plus :

http://chinatownfestivals.sg

http://www.riverhongbao.sg

Nous-sommes-CharlieCe soir à 19 heures, une minute de silence sera observée à l’Ambassade de France à Singapour en hommage aux victimes de l’attentat commis hier dans les locaux du magazine Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts dont les dessinateurs Charb, Cabu, Tignous, Wolinski, l’économiste Bernard Maris et deux policiers.

La communauté française – munie d’une pièce d’identité et dans les limites des places disponibles- est invitée à se joindre par la pensée à cette journée de deuil national décrétée en France. Les Français de Singapour ont depuis hier manifesté leur émotion sur les réseaux sociaux, en partageant notamment des unes publiées de Charlie Hebdo. Un dessin du Marina Bay Sands avec un crayon représenté à la place du toit a même été posté sur Facebook, en soutien.

De son côté, le gouvernement singapourien a fermement condamné ce matin cette « attaque odieuse », selon le quotidien The Straits Times. « Nous exprimons nos condoléances aux familles des victimes et au peuple français », a déclaré le porte-parole du Ministre des Affaires Etrangères dans un communiqué, rappelant que « tous les pays sont confrontés à la menace commune du terrorisme ».

Cinema 2 festivals 2 femmesSingapour met le cinéma à l’honneur cette semaine. D’abord le cinéma français avec la 4ème édition du Rendezvous with French Cinema qui se déroule jusqu’au 7 décembre dans la Cité-Etat, puis le cinéma international quoique essentiellement asiatique avec le Singapore International Film Festival (SGIFF) qui a débuté hier pour une dizaine de jours.

Le festival français met l’accent cette année sur Juliette Binoche -l’une des actrices françaises les plus connues à l’étranger pour son rôle dans le Patient anglais en 1996- en programmant la projection du documentaire « Juliette Binoche : dans les yeux » réalisé par sa sœur Marion Stalens. Mais ce Rendezvous avec « le meilleur du cinéma français contemporain » fait aussi la part belle à une nouvelle génération d’acteurs et de réalisateurs français. Audrey Dana, la réalisatrice de « Sous les jupes des filles » et Philippe de Chauvron, le réalisateur de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu » accompagné de deux de ses acteurs Medi Sadoun et Emilie Caen, forment la relève et sont venus à Singapour présenter leur film.

Le SGIFF célèbre quant à lui son 25ème anniversaire, avec 147 films de 50 pays différents présentés. Pour la première fois, le festival s’est ouvert avec la projection d’un film singapourien, « Unlucky Plaza » de Ken Kwek. « Ceci est un changement significatif qui révèle notre engagement à développer nos propres talents », explique Wahyuni Hadi, directrice exécutive du SGIFF. L’organisatrice du festival rappelle que « le cinéma singapourien a émergé dans les années 1990. Après l’indépendance de Singapour, il y a eu une période de transition pendant laquelle le pays a du développer sa propre industrie cinématographique et trouver son identité ». Mais aujourd’hui, selon Wahyuni Hadi « une vingtaine de films sont produits chaque année, ce qui est plutôt beaucoup par rapport à la taille du pays », précise-t-elle.

Deux portraits de femmes

Wahyuni Hadi, justement est aussi la co-productrice du film d’Anthony Chen « Ilo-Ilo » qui est le premier film singapourien à avoir remporté en 2013 la Caméra d’Or au Festival de Cannes. « Ce film est devenu une référence pour notre cinéma », raconte la jeune femme connue dans le milieu pour son engagement dans la promotion du cinéma indépendant singapourien. En 2013, elle publie « Derrière la caméra », un livre qui retrace l’histoire contemporaine de l’industrie du film singapourien à travers une série d’anecdotes personnelles. « Le cinéma, comme beaucoup d’autres secteurs, est dominé par les hommes, notamment en Asie du Sud-Est, explique la directrice exécutive du SGIFF. Cependant, confie-t-elle, il y a un nombre croissant de femmes productrices, commissaires ou directrices artistiques et j’espère surtout pouvoir servir d’exemple aux jeunes femmes qui veulent tenter leur chance dans l’industrie cinématographique ».

La française, Audrey Dana, est un autre exemple de femme qui ose, cette fois en France. A 37 ans, elle vient de réaliser son premier long-métrage, « Sous les jupes des filles », qu’elle est venue présenter dans la Cité-Etat. Entourée d’une jolie bande de dix copines actrices, Audrey Dana fait ses débuts derrière la caméra avec un film engagé et féministe. « Je veux adresser un message de liberté aux femmes », explique la réalisatrice qui se compte parmi « seulement les 3% de réalisatrices dans le monde ». Audrey Dana appartient à cette nouvelle génération d’actrices du cinéma français. Repérée par Lelouch, elle est nommée en 2008 aux César du Meilleur Espoir Féminin pour le film « Roman de gare » et remporte le prix Romy Schneider. Elle est ensuite à l’affiche notamment de « Bruit de glaçons » de Bertrand Blier, de « Ces amours-là » de Claude Lelouch et de « Denis » de Lionel Bailliu. Audrey Dana qui « désormais ne voudrai(t) plus que faire de la réalisation », prépare un second long-métrage « Si j’étais un homme », prévu pour septembre 2016.