« Dans la brume » de Daniel Roby est présenté cette année lors de la cérémonie d’ouverture du French Film Festival de Singapour. ©French Film Festival

Le film « Dans la brume » de Daniel Roby est présenté cette année lors de la cérémonie d’ouverture du French Film Festival de Singapour. ©French Film Festival

C’est aujourd’hui que s’ouvre à Singapour le French Film Festival avec la projection ce soir au Shaw Theatres Lido, du film de Daniel Roby, « Dans la brume », en présence notamment des acteurs à l’affiche de cette fiction, Romain Duris et Olga Kurylenko.

Ce festival qui met à l’honneur jusqu’au 18 novembre le cinéma français à l’étranger offre cette année une sélection très diverse de près de 30 films.

Parmi eux, un long-métrage historique sur la Révolution Française, « Un peuple et son roi » (de Pierre Schoeller), des comédies comme « Le grand bain » (de Gilles Lellouche), « Le sens de la fête » (d’Eric Toledano et Olivier Nakache) ou « Rock & Roll » (de Guillaume Canet), des drames tels que « La prière » (de Cédric Kahn) ou « Orpheline » (d’Arnaud des Pallières), ou même des dessins animés dont « Le Grand Méchant Renard et autres contes » et « Ernest et Célestine en hiver ».

 

Les nouveautés de 2018

Lancé au milieu des années 1980, le French Film Festival visait à l’époque un public de Français expatriés désireux de regarder des films dans la langue de Molière. Puis est née « la volonté de faire connaître et de rendre accessible les productions françaises à un public chaque fois plus large », explique Charlotte Deflassieux-Viguier, directrice du festival.

Pour sa 34ème édition, le French Film Festival poursuit toujours cet objectif et s’ouvre encore davantage au public singapourien qui semble apprécier les œuvres cinématographiques françaises. Plus de 100.000 tickets d’entrée ont en effet été vendus à Singapour l’année dernière pour le cinéma français, soit six fois plus qu’en 2016.

Ainsi, le French Film Festival a choisi de doubler en 2018 le nombre de projections prévues -75 au total- par rapport à 2017.

Outre les trois cinémas traditionnellement partenaires du festival que sont l’Alliance française, le Shaw Theatres Lido et le Projector, un quatrième lieu de projection –Our Tampines Hub- présentera gratuitement quatre films le 18 novembre dont le long-métrage de Mélanie Laurent et Cyril Dion « Demain » pour clore le festival. « Nous souhaitons que le French Film Festival s’adresse à un public singapourien de plus en plus large et pour cela nous avons choisi d’aller à Tampines, là où aucun autre festival de films international n’avait été jusque là », précise Charlotte Deflassieux-Viguier.

L’autre nouveauté de cette année est l’introduction de films d’horreur et de thrillers dans la sélection, des genres très appréciés à Singapour. Les spectateurs pourront ainsi découvrir « La nuit a dévoré le Monde » (de Dominique Rocher), « Climax » (de Gaspar Noe), « Grave » (de Julia Ducournau) ou encore « Ghostland » (de Pascal Laugier).

« Il est très difficile de savoir ce qui va plaire au public. Les Singapouriens aiment beaucoup les films d’horreur, mais est-ce pour autant que nous aurons du succès avec notre sélection ? », s’interroge, tout en l’espérant, la directrice du Festival. En 2017, « L’Odyssée » (de Jérôme Salle) et « Ce qui nous lie » (de Cédric Klapisch) avaient eu les faveurs du public, sensible aux histoires de famille.

 

Pour connaître plus en détail le programme du French Film festival, rendez-vous sur le site de l’Institut français à Singapour.

 

"It's the ship", c'est 4 jours et 3 nuits de musique, en mer d'Andaman, entre Singapour et Phuket. ©It's the ship.

« It’s the ship », c’est 4 jours et 3 nuits de musique, en mer d’Andaman, entre Singapour et Phuket. ©It’s the ship.

Quatre jours et trois nuits de musique à plein tubes à bord d’un luxueux bateau de croisière, c’est le concept inédit du festival de musique et de danse « It’s the ship ». Du 4 au 7 Novembre, cap vers Phuket !

Faire la fête sur un bateau pendant plusieurs jours, qui n’en a pas rêvé ? Et depuis la sortie du film Crazy Rich Asians de Jon Chu en août dernier, nous avons tous en tête la fameuse scène où le héros, Nick Young participe à l’enterrement de vie de garçon de son ami à bord d’un porte-conteneurs aménagé ! Mais il existe une autre façon, tout aussi « crazy » de danser en haute mer !

« It’s the ship » est le premier festival de musique en mer d’Asie organisé sur un paquebot de croisière luxueux. Genting Dream accueille à son bord environ 4.000 passagers pendant quatre jours et trois nuits de festivités.

Le navire devrait quitter demain en fin d’après-midi le port de Marina Bay en direction de Phuket, pour être de retour à Singapour mercredi vers 14h. Tout au long de ce voyage, près de 70 DJ venus du monde entier devraient animer la piste de danse aux rythmes de la musique électronique.

 

 

Tous les artistes resteront à bord pendant l’intégralité du voyage. « Contrairement à tous les festivals sur terre, c’est votre chance de faire connaissance avec vos DJ préférés car vous partagerez probablement un repas avec eux, bronzerez ou ferez même la fête ensemble », avertissent les organisateurs sur le site Internet de l’évènement. 

Cyril Francis, directeur du projet « It’s the ship » explique qu’« il y a une pause entre chaque partie mais il y a toujours de la musique à apprécier à bord à tout moment ». Et d’ajouter, « pour ceux qui souhaitent faire une pause, ils peuvent toujours aller au spa, au restaurant ou dans leurs cabines pour passer un moment tranquille. »

"It's the ship", le premier festival de musique en mer d'Asie, a lieu à bord du bateau de croisière Genting Dream. ©It's the ship.

« It’s the ship », le premier festival de musique en mer d’Asie, a lieu à bord du bateau de croisière Genting Dream. ©It’s the ship.

Le Genting Dream, avec ses 18 ponts, est un monstre des mers et un parc d’attractions géant à lui tout seul : des piscines, des toboggans aquatiques, une tyrolienne au-dessus de la mer, un bowling, un cinéma 3D, un mini-golf et plus de 35 bars et restaurants. Une fois à Phuket, les passagers peuvent aussi choisir de descendre du bateau quelques heures, pour goûter à la vie nocturne thaïlandaise. 

Depuis 2014, Livescape, une entreprise d’évènementiel spécialisée, est à l’origine de ce concept inédit qui séduit Singapouriens et étrangers, âgés de 25 à 35 ans en moyenne. La croisière qui coûte au minimum 866 USD par passager, affiche complet déjà depuis quelques semaines.

 

Le Conscious festival a lieu du 3 au 4 novembre à l'hôtel ParkRoyal on Pickering. ©Green is the New Black

Le Conscious festival a lieu du 3 au 4 novembre à l’hôtel ParkRoyal on Pickering. ©Green is the New Black

Ce week-end, l’hôtel ParkRoyal on Pickering accueille cette année encore le Conscious Festival qui propose à la fois un salon -gratuit et accessible à tous- mettant en avant près de 70 marques asiatiques éco-responsables, et des conférences –payantes- réunissant plus de 45 experts singapouriens et étrangers sur le développement durable.

Organisé par la plateforme en ligne Green is the New Black, cet événement devrait accueillir pour sa 4ème année édition à Singapour, près de 5.000 personnes. « En 2015, le Conscious Festival avait rassemblé 600 personnes, nous doublons chaque année le nombre de participants », explique Paula Miquelis, co-fondatrice de cette entreprise sociale.

Green is the New Black, dont le nom signifie que l’écologie est la nouvelle norme et tendance, est une plateforme médias qui promeut un mode de vie en conscience et éco-responsable, en mettant en avant des marques asiatiques qui tentent au mieux de réduire leur empreinte carbone, dans les secteurs de la mode, de l’alimentaire, de la cosmétique, du lifestyle et des enfants. « Nous voulons être une plateforme médias où l’on trouve les informations et les ressources nécessaires comme savoir quelles marques consommer ou quelles actions concrètes mettre en place afin de continuer au mieux notre vie moderne et lutter collectivement à la baisse de notre empreinte carbone », précise Paula Miquelis.

Pour la Française, l’idée du Conscious Festival est d’« être présent physiquement pour aller à la rencontre des consommateurs pour qu’ils continuent ensuite l’expérience en ligne sur le site Green is the New Black ». Green is the New Black tente ainsi de créer autour de lui une communauté d’acteurs du changement en Asie, afin d’avoir collectivement un impact sur l’environnement.

Stephanie Dickson et Paula Miquelis sont les fondatrices de la plateforme médias Green is the New Black. ©Green is the New Black

Stephanie Dickson et Paula Miquelis sont les fondatrices de la plateforme médias Green is the New Black. ©Green is the New Black

Le Conscious Festival qui vient d’être lancé avec grand succès à Hong-Kong, en attirant plus de 4.500 visiteurs, « se veut être un espace accueillant, chaleureux, ouvert à tous et qui encourage les petites avancées étape par étape. Nous voulons que nos idées deviennent cool et à la mode, et nous essayons de faire déculpabiliser le public », ajoute Paula Miquelis.

Déculpabiliser les consommateurs, c’est aussi l’idée de Violaine Grimprel, fondatrice de Conscious Delights, qui exposera ce week-end lors du festival, ses confitures artisanales et locales.

« En créant ma marque de confitures, je voulais sublimer l’abondance que l’on a dans la région de fruits et de fleurs méconnus ou inexplorés mais aussi rendre désirables ces fruits qui sont en surplus sur les marchés car perçus comme trop mûrs ou pas assez jolis, et prolonger leur durée de vie », explique la Française qui se rend deux à trois fois par semaine au marché pour récupérer auprès des maraîchers « ces belles ressources à maturité qu’(elle) ne veut pas perdre. » Pour cette jeune entrepreneuse, « nous n’avons pas besoin d’acheter une confiture qui a fait plus de 10.000km, avec des ingrédients locaux, nous avons ici aussi des produits délicieux.»

Violaine Grimprel vient de  lancer Conscious Delights, sa marque de confitures locales et artisanales. ©Conscious Delights

Violaine Grimprel vient de lancer Conscious Delights, sa marque de confitures locales et artisanales. ©Conscious Delights

Violaine Grimprel qui participe pour la première fois à un salon, se dit aussi « curieuse d’échanger sur des sujets environnementaux avec d’autres entrepreneurs qui ont envie de faire bouger les lignes. » Faire avancer les choses grâce à des actions concrètes –mêmes petites- afin de réduire collectivement notre empreinte carbone, c’est l’esprit du Conscious Festival : optimiste et idéaliste.