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Richard Feynman, physicien américain, lauréat du Prix Nobel en 1965. ©Caltech Archives

Richard Feynman, physicien américain, lauréat du prix Nobel en 1965. ©Caltech Archives

L’exposition « All Possible Paths : Richard Feynman’s Curious life » qui se tient jusqu’au 3 mars, rend hommage au physicien américain, Richard Feynman, lauréat du prix Nobel de Physique en 1965.

Considéré par ses paires comme un des génies de la physique du XXème siècle, Richard Feynman est connu pour ses contributions indéniables dans de nombreux domaines tels que la mécanique quantique, la physique des particules, la cosmologie ou même les nanotechnologies. Le physicien qui a participé au début de sa carrière à l’élaboration de la première bombe atomique américaine (projet Manhattan) pendant la Seconde Guerre mondiale, a aussi contribué à résoudre le mystère de l’explosion de la navette spatiale Challenger en 1986. Fin pédagogue et excellent communicant, le scientifique a également inspiré une génération de physiciens.

Richard Feynman est aussi un esprit libre, passionné et extravagant. L’Américain mène jusqu’à l’âge de 69 ans, une vie trépidante. Farceur, il s’amuse à ouvrir les coffres forts qui renferment les documents très protégés du Projet Manhattan. Richard Feynman veut tout comprendre et dans tous les domaines. Il est à la fois peintre et joueur de bongo. Ses oeuvres et même son tambour, comme plus de 70 autres objets personnels sont aujourd’hui exposés au public.

Le physicien Richard Feynman était aussi un joueur de bongo. ©Caltech Archives

Le physicien Richard Feynman était aussi un joueur de bongo. ©Caltech Archives

« Loin d’être une exposition biographique traditionnelle, ‘’All Possible Paths’’ utilise à la fois l’art et la science, ainsi qu’un design contemporain saisissant, pour communiquer l’importance et la pertinence de l’œuvre de Feynman aux publics actuels, explique Honor Harger, directrice exécutive de l’ArtScience Museum. « Au centre de l’exposition, des installations, des sculptures et des environnements immersifs réalisés par (douze, ndlr) artistes contemporains permettront aux visiteurs d’approfondir la science de Feynman à travers le médium de l’art », poursuit-elle. Entre art et science, l’exposition prend tout son sens dans ce musée, à l’origine du projet.

L’exposition est organisée en collaboration avec la Nanyang Technological University (NTU) de Singapour et le Musée Nobel en Suède. En parallèle, s’ouvre dès aujourd’hui sur le campus de la NTU, un cycle de trois jours de conférences intitulé « Richard Feynman at 100 » qui réunit des scientifiques de renommée mondiale et des Prix Nobel pour discuter des contributions du physicien américain.

Eclipse solaire partielle vue le 15 janvier 2010 à Singapour.

Eclipse solaire partielle vue le 15 janvier 2010 à Singapour. ©Science Centre Singapore

Demain matin à 8h23, c’est l’heure à laquelle la lune cachera presque intégralement le soleil à Singapour.

Si les conditions météorologiques le permettent, le spectacle tant attendu de l’éclipse partielle du soleil devrait donner l’impression que le soleil se couche à nouveau, une dizaine de minutes seulement après s’être levé.

L’éclipse solaire commencera à 7h22 et se terminera à 9h32. Deux heures pendant lesquelles la lune passera et s’alignera entre le soleil et la Terre. A 8h23 exactement, la lune couvrira à 87% la surface du soleil.

Le Science Centre Singapore, qui sera ouvert dès 7h30 pour l’occasion, a prévu de distribuer des lunettes de protection et d’installer 5 Vénuscopes (un dispositif breveté de rétro-projection qui permet de regarder le soleil sans danger pour les yeux) et 4 télescopes sur la terrace Fibonacci afin que le public puisse observer le phénomène astronomique. Une retransmission en direct depuis la Micronésie où l’éclipse solaire sera totale est également annoncée. Le centre scientifique espère accueillir entre 1.000 et 2.000 visiteurs dans la matinée.

Le terrain de football du Kent Ridge Campus, de la National University of Singapore (NUS) sera également transformé en aire d’observation. Une autre projection en direct de Sulawesi et organisée par deux étudiants de la NUS, sera aussi diffusée.

Car en effet, « c’est sur une étroite bande de 160 km de large allant de Sumatra au Pacifique que l’éclipse solaire sera totale », précise Li Hui Mok, éducatrice en sciences au Science Centre.

Le Lycée Français mobilisé

Selon le quotidien The Straits Times, quelques établissements scolaires tels que la Paya Lebar Methodist Girls’school ou la Nanyang Girls’High School ont décidé de faire participer les élèves à cet événement rare.

Le Lycée Français de Singapour est également mobilisé. « On a prévu d’équiper tous les enfants du primaire et du secondaire avec des lunettes de protection », explique la proviseure adjointe du LFS, Nadine Vial-Pradel qui précise que « les petites et moyennes sections resteront à l’abri. »

Attention aux yeux !

Lors d’une éclipse, il est évidemment tentant de regarder le soleil mais sans protection, cela peut endommager la rétine.

Alors pour ceux qui ne sont pas équipés de lunettes spéciales « éclipse », il est toutefois possible d’observer l’astre en toute sécurité grâce à quelques astuces que recommande Li Hui Mok, l’experte du Science Centre.

« On peut faire un trou de la taille d’une tête d’épingle dans une feuille de papier et projeter la lumière qui passe à travers ce trou sur un mur ou sur une autre feuille de couleur claire », explique Li Hui Mok. Ou encore plus simple, « former avec le pouce et l’index un petit rond et diriger cette lumière sur un mur ou une feuille », ajoute la spécialiste afin d’observer de façon indirecte l’évolution du phénomène astronomique.

Au total, Singapour a pu et pourra observer 146 éclipses entre 1700 et 2100. La prochaine –qui sera cette fois une éclipse solaire annulaire- aura lieu le 26 décembre 2019.

Pour suivre l’éclipse en direct sur Internet :

http://www.exploratorium.edu/eclipse

http://blog.nus.edu.sg/solareclipse2016/registration/