"It's the ship", c'est 4 jours et 3 nuits de musique, en mer d'Andaman, entre Singapour et Phuket. ©It's the ship.

« It’s the ship », c’est 4 jours et 3 nuits de musique, en mer d’Andaman, entre Singapour et Phuket. ©It’s the ship.

Quatre jours et trois nuits de musique à plein tubes à bord d’un luxueux bateau de croisière, c’est le concept inédit du festival de musique et de danse « It’s the ship ». Du 4 au 7 Novembre, cap vers Phuket !

Faire la fête sur un bateau pendant plusieurs jours, qui n’en a pas rêvé ? Et depuis la sortie du film Crazy Rich Asians de Jon Chu en août dernier, nous avons tous en tête la fameuse scène où le héros, Nick Young participe à l’enterrement de vie de garçon de son ami à bord d’un porte-conteneurs aménagé ! Mais il existe une autre façon, tout aussi « crazy » de danser en haute mer !

« It’s the ship » est le premier festival de musique en mer d’Asie organisé sur un paquebot de croisière luxueux. Genting Dream accueille à son bord environ 4.000 passagers pendant quatre jours et trois nuits de festivités.

Le navire devrait quitter demain en fin d’après-midi le port de Marina Bay en direction de Phuket, pour être de retour à Singapour mercredi vers 14h. Tout au long de ce voyage, près de 70 DJ venus du monde entier devraient animer la piste de danse aux rythmes de la musique électronique.

 

 

Tous les artistes resteront à bord pendant l’intégralité du voyage. « Contrairement à tous les festivals sur terre, c’est votre chance de faire connaissance avec vos DJ préférés car vous partagerez probablement un repas avec eux, bronzerez ou ferez même la fête ensemble », avertissent les organisateurs sur le site Internet de l’évènement. 

Cyril Francis, directeur du projet « It’s the ship » explique qu’« il y a une pause entre chaque partie mais il y a toujours de la musique à apprécier à bord à tout moment ». Et d’ajouter, « pour ceux qui souhaitent faire une pause, ils peuvent toujours aller au spa, au restaurant ou dans leurs cabines pour passer un moment tranquille. »

"It's the ship", le premier festival de musique en mer d'Asie, a lieu à bord du bateau de croisière Genting Dream. ©It's the ship.

« It’s the ship », le premier festival de musique en mer d’Asie, a lieu à bord du bateau de croisière Genting Dream. ©It’s the ship.

Le Genting Dream, avec ses 18 ponts, est un monstre des mers et un parc d’attractions géant à lui tout seul : des piscines, des toboggans aquatiques, une tyrolienne au-dessus de la mer, un bowling, un cinéma 3D, un mini-golf et plus de 35 bars et restaurants. Une fois à Phuket, les passagers peuvent aussi choisir de descendre du bateau quelques heures, pour goûter à la vie nocturne thaïlandaise. 

Depuis 2014, Livescape, une entreprise d’évènementiel spécialisée, est à l’origine de ce concept inédit qui séduit Singapouriens et étrangers, âgés de 25 à 35 ans en moyenne. La croisière qui coûte au minimum 866 USD par passager, affiche complet déjà depuis quelques semaines.

 

Richard Feynman, physicien américain, lauréat du Prix Nobel en 1965. ©Caltech Archives

Richard Feynman, physicien américain, lauréat du prix Nobel en 1965. ©Caltech Archives

L’exposition « All Possible Paths : Richard Feynman’s Curious life » qui se tient jusqu’au 3 mars, rend hommage au physicien américain, Richard Feynman, lauréat du prix Nobel de Physique en 1965.

Considéré par ses paires comme un des génies de la physique du XXème siècle, Richard Feynman est connu pour ses contributions indéniables dans de nombreux domaines tels que la mécanique quantique, la physique des particules, la cosmologie ou même les nanotechnologies. Le physicien qui a participé au début de sa carrière à l’élaboration de la première bombe atomique américaine (projet Manhattan) pendant la Seconde Guerre mondiale, a aussi contribué à résoudre le mystère de l’explosion de la navette spatiale Challenger en 1986. Fin pédagogue et excellent communicant, le scientifique a également inspiré une génération de physiciens.

Richard Feynman est aussi un esprit libre, passionné et extravagant. L’Américain mène jusqu’à l’âge de 69 ans, une vie trépidante. Farceur, il s’amuse à ouvrir les coffres forts qui renferment les documents très protégés du Projet Manhattan. Richard Feynman veut tout comprendre et dans tous les domaines. Il est à la fois peintre et joueur de bongo. Ses oeuvres et même son tambour, comme plus de 70 autres objets personnels sont aujourd’hui exposés au public.

Le physicien Richard Feynman était aussi un joueur de bongo. ©Caltech Archives

Le physicien Richard Feynman était aussi un joueur de bongo. ©Caltech Archives

« Loin d’être une exposition biographique traditionnelle, ‘’All Possible Paths’’ utilise à la fois l’art et la science, ainsi qu’un design contemporain saisissant, pour communiquer l’importance et la pertinence de l’œuvre de Feynman aux publics actuels, explique Honor Harger, directrice exécutive de l’ArtScience Museum. « Au centre de l’exposition, des installations, des sculptures et des environnements immersifs réalisés par (douze, ndlr) artistes contemporains permettront aux visiteurs d’approfondir la science de Feynman à travers le médium de l’art », poursuit-elle. Entre art et science, l’exposition prend tout son sens dans ce musée, à l’origine du projet.

L’exposition est organisée en collaboration avec la Nanyang Technological University (NTU) de Singapour et le Musée Nobel en Suède. En parallèle, s’ouvre dès aujourd’hui sur le campus de la NTU, un cycle de trois jours de conférences intitulé « Richard Feynman at 100 » qui réunit des scientifiques de renommée mondiale et des Prix Nobel pour discuter des contributions du physicien américain.

Le Manhattan, le bar du Regent hotel, élu 3ème meilleur bar du monde. ©Four Seasons Hotel

Le Manhattan, le bar du Regent hotel, élu 3ème meilleur bar du monde. ©Manhattan – Regent Hotel – Four Seasons Hotel

Envie de boire un verre ? Figurez-vous que parmi le nouveau classement 2018 des 50 meilleurs bars du monde figurent cinq bars singapouriens. Des adresses donc à découvrir pour certains ou à re-découvrir pour d’autres.

Dans ce palmarès 2018, tout juste révélé, on note d’abord, le Manhattan. Le bar du Regent hotel, s’impose comme numéro 3, derrière deux hauts lieux des soirées londoniennes : le Dandelyan, le bar de l’hôtel Mondrian et celui de l’hôtel The Savoy, l’American Bar. Le Manhattan qui a ouvert ses portes en 2014, apparaît ainsi pour la deuxième année consécutive comme le meilleur bar d’Asie. « Etre parmi les meilleurs au monde est vraiment un sentiment surréaliste. Le secteur du cocktails est extrêmement compétitif et les établissements de renommée mondiale ne manquent pas. Ce succès incroyable est donc un succès partagé, remporté uniquement grâce au dur travail de l’équipe et du soutien de nos propriétaires, de nos partenaires et de nos clients », explique Philip Bischoff, le directeur du Manhattan.

Puis, dans ce classement des 50 meilleurs bars du monde, l’Atlas situé près de Bugis, dans le fameux bâtiment Art déco, Parkview Square, s’empare cette année de la 8ème place. Le bar réputé pour sa collection de gin figurait à la 15ème position en 2017.

L'Atlas, désigné 8ème meilleur bar du monde. ©EK YAP & Atlas

L’Atlas, désigné 8ème meilleur bar du monde. ©EK YAP & Atlas

Native, prend ensuite la 13ème position. En seulement deux ans, ce bar intimiste d’Amoy Street est devenu le spécialiste des cocktails à base de produits régionaux d’Asie du Sud-Est comme des feuilles de curry ou de bétel, et même des fourmis de Thaïlande.

A la 23ème place, Operation Dagger, le petit bar caché d’Ann Siang Hill s’est aussi fait un nom dans le monde de la nuit. « Nous sommes extrêmement heureux d’être classés pour la troisième année consécutive parmi les 50 meilleurs bars du monde et encore plus heureux d’améliorer notre position par rapport à l’année dernière (24ème en 2017, ndlr) », déclare Luke Whearty, le propriétaire du bar.

Opération Dagger remporte la 23ème place du classement des 50 meilleurs bars du monde. ©Operation Dagger - Luke Whearty

Opération Dagger remporte la 23ème place du classement des 50 meilleurs bars du monde. ©Operation Dagger – Luke Whearty

Enfin, le 28 HongKong Street arrive 34ème du classement. Ce bar qui a pour nom son adresse est devenu une véritable institution depuis 2011.

 

Plus qu’un palmarès, un guide touristique

Pour cette dixième édition, le palmarès 2018 donne ainsi une place de choix à la Cité-Etat.

« C’est tellement merveilleux de voir Singapour avoir un tel impact sur la scène mondiale, affirme Annabelle Joyce, directrice générale de l’Atlas. Voir qu’un pays de seulement 5 millions d’habitants compte deux fois moins de bars (dans ce classement des 50 meilleurs bars du monde, ndlr) que le Royaume-Uni ou les États-Unis en dit long sur le talent, la créativité et le travail acharné de l’industrie locale. Le fait aussi que la cérémonie de remise des prix (des 50 meilleurs bars du monde, ndlr) se tiendra à Singapour en 2021, montre que Singapour, et même l’Asie, fait des vagues dans le domaine. Nous sommes impatients de voir le succès continu de tous nos collègues singapouriens dans les années à venir. »

Ce classement des 50 meilleurs bars du monde publié par le groupe William Reed Business Media et obtenu grâce aux votes de 500 experts du monde entier, est devenu aujourd’hui une véritable référence internationale dans l’industrie de la boisson et même un guide de destination touristique.

A noter que trois bars parisiens figurent également dans ce palmarès 2018 : Le Syndicat (24ème), Little Red Door (33ème) et Candelaria (42ème).

 

 

Aquarelle de Louis Delaporte de l'entrée Ouest du célèbre temple d'Angkor Wat. ©Musée Guimet

Aquarelle de Louis Delaporte de l’entrée Ouest du célèbre temple d’Angkor Wat. ©Musée Guimet

Les portes de l’Asian Civilisations Museum (ACM) s’ouvrent pour la première fois dimanche sur la cité sacrée d’Angkor. L’exposition intitulée « Angkor : Exploring Cambodia’s Sacred City. Masterpieces of the Musée national des arts asiatiques –Guimet » est présentée jusqu’au 22 juillet dans le cadre du festival français Voilah ! à Singapour.

C’est aussi la première fois que plus de 140 sculptures, aquarelles, dessins, photographies et autres souvenirs historiques issus de la collection du Musée Guimet sont exposés en Asie du Sud-Est.

« Nous n’avions encore jamais montré l’art Khmer en Asie du Sud-Est, c’est une manière de voir nos œuvres sous un autre jour », explique Pierre Baptiste, conservateur en chef au Musée Guimet. « Exposer à Singapour prend tout son sens, précise-t-il, car c’est un carrefour des cultures d’Asie du Sud-Est, une vitrine extraordinaire et un pays très cosmopolite où beaucoup de gens s’arrêtent, c’est donc une occasion formidable de rappeler pourquoi le Musée Guimet a une si belle collection Khmère qui est un témoignage de la préservation du patrimoine que les Français ont fait au Cambodge. »

Pour Kennie Ting, le directeur de l’Asian Civilisations Museum qui célèbre en 2018 l’année de l’Asie du Sud-Est, « la civilisation khmère est l’une des plus grandes d’Asie du Sud-Est et du monde, et Angkor est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous voulions apporter ce patrimoine mondial au public singapourien, afin qu’ils puissent découvrir d’abord la beauté et l’intemporalité de l’art khmer, ainsi que la façon dont Angkor et les Khmers ont capturé l’imagination du monde. »

Aquarelle de Louis Delaporte qui illustre le palais des rois Khmer, Phimeanakas, au centre d'Angkor Thom. ©Musée Guimet

Aquarelle de Louis Delaporte qui illustre le palais des rois Khmer, Phimeanakas, au centre d’Angkor Thom.
©Musée Guimet

Angkor fascine. L’ancienne capitale Khmère avec ses temples monumentaux qui jaillissent de la jungle a émerveillé ses premiers explorateurs français dès la fin du 19ème siècle et toute une partie de l’exposition met en avant les témoignages qu’ils ont laissés.

« Cette exposition est assez extraordinaire car on présente l’histoire de la découverte des monuments, avec tous les éléments de contexte pour comprendre la découverte d’Angkor », détaille Sophie Makariou, présidente du Musée Guimet.

 

Plâtre du temple d'Angkor Wat représentant Ravana secouant le mont Kailasa. ©Musée Guimet

Plâtre du temple d’Angkor Wat représentant Ravana secouant le mont Kailasa. ©Musée Guimet

Angkor subjugue. L’exposition livre certains de ses plus anciens trésors archéologiques, soit une cinquantaine de chefs d’œuvre Khmers. Certaines sculptures présentées datent du 6ème siècle et «  la principale difficulté était de s’assurer de la qualité d’un transport parfait pour les sculptures en pierre qui sont très fragiles », conclut Pierre Baptiste.

 

L’exposition « Angkor : Exploring Cambodia’s Sacred City. Masterpieces of the Musée national des arts asiatiques –Guimet » est présentée jusqu’au 22 juillet dans le cadre du festival français Voilah ! à Singapour. ©ACM / Musée Guimet

L’exposition « Angkor : Exploring Cambodia’s Sacred City. Masterpieces of the Musée national des arts asiatiques –Guimet » est présentée jusqu’au 22 juillet dans le cadre du festival français Voilah ! à Singapour. ©ACM / Musée Guimet

"Double Happiness" de Justin Lee

« Double Happiness » de Justin Lee

A l’occasion du festival « Singapore Art Week », le Pop Art est mis à l’honneur au Visual Arts Centre de Dhoby Ghaut.

Pour la première fois à Singapour, l’exposition « Instant Fame, the best of Pop Art in Singapore », présente dans un même espace les œuvres de plusieurs artistes locaux. Une trentaine de tableaux et quelques objets signés Andre Tan, Justin Lee, Leo Liu Xuanqi, Billy Ma, Stefanie Hauger, TR853-1 (TraseOne) et Iskander Walen sont ainsi exposés au Visual Arts Centre de Dhoby Ghaut jusqu’au 22 janvier.

Le Pop Art est un courant encore discret à Singapour. Selon Keng Hock Pwee, l’un des organisateurs de l’exposition, environ une dizaine d’artistes en auraient fait leur spécialité. « A Singapour, les artistes de Pop Art sont à la fois influencés par la culture populaire de l’Ouest et de l’Est et utilisent dans leur œuvres les images qu’ils voient autour d’eux », explique le propriétaire de la galerie Utterly Art.

C’est ainsi par exemple que le Singapourien Andre Tan s’inspire de personnages de dessins animés japonais comme Hello Kitty, Doraemon ou Astroboy et détourne en même temps le célèbre logo de la marque Visa.

"Her World" d'Andre Tan

« Her World » d’Andre Tan

« L’humour, raconte Keng Hock Pwee, est aussi beaucoup utilisé à Singapour par les artistes pour faire passer leur message ». Comme le fait Leo Liu Xuanqi avec son petit canard jaune ou encore le taggeur TraseOne avec ses selfies.

"Life is beautiful" de Leo Liu  Xuanqi

« Life is beautiful » de Leo Liu Xuanqi

Pour Iskander Walen, l’autre organisateur de l’événement et exposant lui-même, « ces artistes peuvent concurrencer les meilleurs artistes dans le monde ». « Singapour est un pays jeune, plus jeune que le Pop Art et ce mouvement tend à se développer ici à un très haut niveau, avec des technologies de pointe », poursuit-il. Et d’ajouter, « Singapour comme le Pop Art sont fascinés par les mêmes choses : les marques, les célébrités, la société de consommation… »

"Instant Fame" d'Iskander Walen

« Instant Fame » d’Iskander Walen

Le public semble de plus en plus enthousiaste et réceptif. « Au cours de la dernière décennie, l’intérêt pour toutes les formes d’arts a significativement augmenté à Singapour -grâce à l’afflux de foires et d’événements autour de l’art », explique l’un des artistes de l’exposition, Andre Tan. « Je suppose que le Pop Art est pour le public attractif et facile à comprendre, à assimiler et à accepter », conclut-il.

Tiger and Thylacine

Un Tigre et un Thylacine. ©Marina Bay Sands

C’est un voyage dans le temps à la découverte des plus beaux trésors de la nature qu’offre la nouvelle exposition « Treasures of the Natural World » qui vient d’ouvrir ses portes à l’ArtScience Museum.

Environ 200 pièces de collection d’une richesse scientifique inestimable appartenant au Natural History Museum de Londres sont exposées jusqu’au 29 avril prochain dans le célèbre musée à la fleur de lotus. Certaines sont même présentées pour la première fois en Asie, comme une collection de coléoptères que le naturaliste britannique Alfred Russel Wallace a recueillis lors d’une expédition à Singapore, en Malaisie et en Indonésie au 19ème siècle.

©Marina Bay Sands

Squelette d’un tigre à dents de sabre. ©Marina Bay Sands

Parmi ces divers trésors, on trouve un extrait manuscrit du livre « De l’origine des espèces » écrit par Charles Darwin ainsi que la tortue de compagnie du naturaliste mais aussi une tête de girafe empaillée, les plus longues cornes du monde d’un buffle d’eau, le squelette d’un tigre à dents de sabre, un chat momifié ou encore un fragment de météorite et une améthyste que l’on dit maudite… Bref, des objets uniques qui racontent l’histoire de notre planète, de notre humanité.

Le célèbre Dodo de l'île Maurice. ©Marina Bay Sands

Le célèbre Dodo de l’île Maurice. ©Marina Bay Sands

« L’exposition emmène les visiteurs dans un voyage de découverte, à travers les siècles, depuis le siècle des Lumières au 18ème siècle jusqu’à nos jours, montrant comment les premiers explorateurs, les collectionneurs et les scientifiques ont révolutionné notre compréhension de la nature », précisent les organisateurs.

Mais ces joyaux de la nature ancienne nous interpellent au présent. « Treasures of the Natural World » veut enfin donner à ses visiteurs l’envie d’apprécier les trésors de la nature qui nous entoure aujourd’hui. Pour que l’Odyssée continue…

Exposition "Witness to War: Remembering 1942". ©National Museum of Singapore

Exposition « Witness to War: Remembering 1942 ». ©National Museum of Singapore

Jusqu’au 25 mars 2018, le National Museum of Singapore commémore le 75ème anniversaire de la capitulation de Singapour face aux Japonais avec l’exposition « Witness to War : Remembering 1942 ».

1942, Singapour connaît l’une des années les plus sombres de son histoire, en tombant aux mains des Japonais, après une semaine de combats sanglants. La colonie britannique ayant tout juste capitulé est alors placée sous occupation japonaise pendant trois ans et prend le nom de Syonan-To, qui signifie « Lumière du Sud » en japonais.

75 ans après, les souvenirs douloureux sont encore ancrés dans la mémoire des familles singapouriennes. Mais avant qu’ils ne tombent dans l’oubli, le National Museum of Singapore a voulu les capter, les figer et les faire entendre. Cette nouvelle exposition « Witness to War : Remembering 1942 » rend ainsi hommage aux survivants et aux vétérans qui racontent avec beaucoup de pudeur leurs terribles histoires.

Des témoins de la Seconde Guerre mondiale raconte leurs souvenirs de l'année 1942. ©National Museum of Singapore

Des témoins de la Seconde Guerre mondiale racontent leurs souvenirs de l’année 1942. ©National Museum of Singapore

Parmi les dizaines de témoignages, on retient notamment celui de Mr. Mani qui se souvient d’avoir cherché à se mettre à l’abri des bombardements avec sa famille, lorsque lui et sa sœur ont été blessés. Sur la route qui les conduisait à l’hôpital, les deux enfants –à l’époque- ont été séparés et Mr. Mani n’a jamais plus revu sa sœur.

Des témoignages tous émouvants et puissants que l’on peut lire, écouter ou voir dans l’enceinte de cette exposition. Le Musée a également placé des cartes postales à la disposition des visiteurs qui souhaiteraient écrire à ces rescapés de guerre, à ces témoins vivants. C’est un dialogue entre le passé et le présent qui se crée, comme pour mieux se souvenir et commémorer.

 

L'épée du Lieutenant-Général Tomoyuki Yamashita est pour la première fois présentée à Singapour. ©National Museum of Singapore

L’épée du Lieutenant-Général Tomoyuki Yamashita est pour la première fois présentée à Singapour. ©National Museum of Singapore

Le Musée met en avant des objets à fortes valeurs historiques qui témoignent aussi du passé. Et parmi les 130 éléments disposés figurent un canon anglais intégré dans une installation de sons et lumières, un drapeau de l’Union Jack avec des inscriptions japonaises, des uniformes de soldats mais surtout l’épée qui appartenait au Lieutenant-Général Tomoyuki Yamashita à la tête de l’Armée japonaise lors de la bataille de Singapour en 1942 et qui est présentée pour la première fois à Singapour.

 

Coupons de parking à 1,20 SGD. ©Colombe Prins

Coupons de parking à 1,20 SGD. ©Colombe Prins

Fini les petits trous à faire sur les coupons de parking, terminé les bouts de papiers orange ou violets qui s’amoncellent dans la voiture. Payer sa place de stationnement devient désormais un jeu d’enfant grâce à la nouvelle application Parking.sg.

Disponible depuis hier sur l’Apple Store et Google Play Store, l’app qui ne s’adresse pour l’instant qu’aux conducteurs de voiture, fonctionne déjà dans les 1.100 parkings de Singapour qui exigeaient jusque là l’usage de ces coupons.

Après avoir téléchargé l’application, il suffit d’abord d’entrer le numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture ainsi que les nom et code du parking choisi. Il faut ensuite indiquer le temps de stationnement souhaité et enclencher le compte à rebours. Si l’automobiliste doit écourter sa session, il est alors remboursé du montant équivalent au temps non-consommé évalué sur une base tarifaire par minute. Si au contraire, il souhaite prolonger la durée de stationnement, il peut le faire depuis l’application, sans avoir à se déplacer.

L’Urban Redevelopment Authority (URA), qui est l’une des agences à avoir développé ce projet, a tenu à préciser dans son communiqué de presse que des officiers continueront à patrouiller dans les parkings afin de vérifier que les app ont bien été activées dès le véhicule garé –et non après.

Cette application qui offre plus de commodités aux usagers et qui s’appuie sur les nouvelles technologies, avait été annoncée par le Premier Ministre, Lee Hsien Loong lors de son discours du National Day Rally en août dernier.

Parking.sg devrait également être disponible avant la fin de l’année pour les conducteurs de motos et de camions.

Et si vous veniez d’acheter de nouveaux coupons à 0,60 cents ou à 1,20 SGD, rassurez-vous ! Ils restent toujours valables.

 

Entrée de la "Battle Box" à Fort Canning Hill. ©Singapore History Consultants Pte Ltd

Entrée de la « Battlebox » à Fort Canning Hill. ©Singapore History Consultants Pte Ltd

Alors que Singapore commémore cette année le 75ème anniversaire de la prise de Singapour par les Japonais en 1942, la « Battlebox » dédiée à la Seconde Guerre mondiale reçoit le prix du premier musée à visiter attribué par les voyageurs habitués du site TripAdvisor.

Le site de conseils aux voyageurs a révélé hier son classement des 10 musées de Singapour à visiter. Pour la première fois, le bunker de la Seconde Guerre mondiale, appelé « Battlebox », figure en tête du Travellers’s Choice Awards de l’année 2017 qui est le prix décerné par TripAdvisor à partir des commentaires des voyageurs. Le musée souterrain apparaît également 14ème des musées d’Asie à visiter, selon le même site.

L’ancien centre de commandement britannique situé à Fort Canning Hill est un lieu devenu historique. C’est là que, le 15 février 1942 -date dont Singapour commémore le 75ème anniversaire cette année- le Lieutenant-Général britannique Arthur Percival décide de se rendre face aux Japonais, après une semaine de combats intenses sur l’île.

Le musée retrace ainsi le déroulé de ce qui a été pour les Anglais « le pire désastre et la plus grande capitulation de l’histoire britannique », selon les termes employés par le Premier ministre anglais de l’époque, Winston Churchill.

En 1945, après la reddition de l’armée japonaise, les Anglais décident de sceller le bunker qui tombe alors dans l’oubli pendant plusieurs décennies. Ce n’est qu’en 1988 que la « Battlebox » est redécouverte.

A l'intérieur du bunker de la Battle Box. ©Singapore History Consultants Pte Ltd

A l’intérieur du bunker de la Battlebox. ©Singapore History Consultants Pte Ltd

L’avis des voyageurs

Aujourd’hui, le bunker devenu un musée organise des visites guidées tous les jours à certaines heures précises (http://www.battlebox.com.sg). C’est une « belle reconstitution historique de la bataille de Singapour avec des mannequins; l’atmosphère moite et humide permet de se rendre compte des conditions de l’époque », voici le commentaire laissé par une Française sur TripAdvisor. « Le musée n’est pas très grand mais très bien entretenu et les salles avec les mannequins de cires sont extrêmement bien reconstituées et réalistes. L’ambiance est très bien retranscrite et nous avons l’impression de faire partie de cette histoire en se baladant dans les couloirs et les différentes pièces », peut-on encore lire sur le site.

Des mannequins de cire utilisés pour des reconstitutions historiques. ©Singapore History Consultants Pte Ltd

Des mannequins de cire utilisés pour des reconstitutions historiques. ©Singapore History Consultants Pte Ltd

Pour le musée, cette récompense est un honneur. « Bien que ce prix suscite pour nous davantage d’inspiration et d’encouragement, il nous rappelle aussi que nous devons continuer à mettre l’accent sur l’authenticité dans nos programmes de sensibilisation car c’est le fondement sur lequel se basent toutes les expériences de visite inoubliables », explique Razeen Chan, directeur de Singapore History Consultants qui administre le musée de la Battlebox.

Les autres musées à visiter

Neuf autres musées de Singapour apparaissent dans le classement établi et publié par TripAdvisor. Le musée privé Intan qui met en avant la culture peranakan arrive en seconde position devant le National Museum of Singapore. Viennent ensuite Changi Museum et le Chinatown Heritage Centre. La National Gallery ouverte en 2015 est quant à elle sixième, suivie par la Singapore City Gallery, l’ArtScience Museum puis le Peranakan Museum. Enfin l’Asian Civilisations Museum apparaît le dernier de la liste.

Eclipse solaire partielle vue le 15 janvier 2010 à Singapour.

Eclipse solaire partielle vue le 15 janvier 2010 à Singapour. ©Science Centre Singapore

Demain matin à 8h23, c’est l’heure à laquelle la lune cachera presque intégralement le soleil à Singapour.

Si les conditions météorologiques le permettent, le spectacle tant attendu de l’éclipse partielle du soleil devrait donner l’impression que le soleil se couche à nouveau, une dizaine de minutes seulement après s’être levé.

L’éclipse solaire commencera à 7h22 et se terminera à 9h32. Deux heures pendant lesquelles la lune passera et s’alignera entre le soleil et la Terre. A 8h23 exactement, la lune couvrira à 87% la surface du soleil.

Le Science Centre Singapore, qui sera ouvert dès 7h30 pour l’occasion, a prévu de distribuer des lunettes de protection et d’installer 5 Vénuscopes (un dispositif breveté de rétro-projection qui permet de regarder le soleil sans danger pour les yeux) et 4 télescopes sur la terrace Fibonacci afin que le public puisse observer le phénomène astronomique. Une retransmission en direct depuis la Micronésie où l’éclipse solaire sera totale est également annoncée. Le centre scientifique espère accueillir entre 1.000 et 2.000 visiteurs dans la matinée.

Le terrain de football du Kent Ridge Campus, de la National University of Singapore (NUS) sera également transformé en aire d’observation. Une autre projection en direct de Sulawesi et organisée par deux étudiants de la NUS, sera aussi diffusée.

Car en effet, « c’est sur une étroite bande de 160 km de large allant de Sumatra au Pacifique que l’éclipse solaire sera totale », précise Li Hui Mok, éducatrice en sciences au Science Centre.

Le Lycée Français mobilisé

Selon le quotidien The Straits Times, quelques établissements scolaires tels que la Paya Lebar Methodist Girls’school ou la Nanyang Girls’High School ont décidé de faire participer les élèves à cet événement rare.

Le Lycée Français de Singapour est également mobilisé. « On a prévu d’équiper tous les enfants du primaire et du secondaire avec des lunettes de protection », explique la proviseure adjointe du LFS, Nadine Vial-Pradel qui précise que « les petites et moyennes sections resteront à l’abri. »

Attention aux yeux !

Lors d’une éclipse, il est évidemment tentant de regarder le soleil mais sans protection, cela peut endommager la rétine.

Alors pour ceux qui ne sont pas équipés de lunettes spéciales « éclipse », il est toutefois possible d’observer l’astre en toute sécurité grâce à quelques astuces que recommande Li Hui Mok, l’experte du Science Centre.

« On peut faire un trou de la taille d’une tête d’épingle dans une feuille de papier et projeter la lumière qui passe à travers ce trou sur un mur ou sur une autre feuille de couleur claire », explique Li Hui Mok. Ou encore plus simple, « former avec le pouce et l’index un petit rond et diriger cette lumière sur un mur ou une feuille », ajoute la spécialiste afin d’observer de façon indirecte l’évolution du phénomène astronomique.

Au total, Singapour a pu et pourra observer 146 éclipses entre 1700 et 2100. La prochaine –qui sera cette fois une éclipse solaire annulaire- aura lieu le 26 décembre 2019.

Pour suivre l’éclipse en direct sur Internet :

http://www.exploratorium.edu/eclipse

http://blog.nus.edu.sg/solareclipse2016/registration/